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«Un événement qui va rester dans les mémoires» : habitants et commerçants sont consternés après les violences lors du festival d'Aurillac

Margaux Bongrand - Mis à jour le . 1 min

Le festival du théâtre de rue tourne au drame. Lors de la première soirée de l'événement organisé dans la commune d'Aurillac, de violents affrontements entre casseurs et forces de l'ordre ont eu lieu. Habitants et commerçants sont consternés.

À Aurillac, le premier jour du festival du théâtre de rue a viré à l'affrontement entre casseurs et forces de l'ordre. Vitrines brisées, poubelles incendiées... Jusqu'à 300 personnes auraient détérioré les rues de la ville. Au lendemain de cet épisode de casse, commerçants et habitants ne cachent pas leur colère face à de tels comportements. 

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"Ça devient n'importe quoi"

Christophe tient un café sur la place du centre-ville. "Chaque année, il y a quelque chose, donc au bout d'un moment, ça fait 30 ans que c'est comme ça, mais là, ça devient n'importe quoi", regrette-t-il au micro d'Europe 1. Les forces de l'ordre déplorent une violence qui a franchi un nouveau cap cette année avec 300 personnes dont 60 cagoulées présentes lors des affrontements.

"C'est un événement qui va rester dans les mémoires des Aurillacois. Les personnes qui ont jeté les pierres, qui ont déplacé les barrières, qui ont mis le feu aux poubelles, ils avaient un projet de destruction de ce festival pour porter des revendications qui ne sont pas contre la culture, qui ne sont pas contre la ville d'Aurillac, c'était la France qu'ils attaquaient", dénonce de son côté le maire PS de la commune, Pierre Mathonier, qui se dit marqué par cet épisode. 

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Des violences récurrentes

"On a été à la rencontre des habitants du centre-ville. Il y a eu deux réactions. Un découragement de certains festivaliers qui nous disent : 'On ne comprend pas'. Et puis aussi un sentiment de colère qui s'est exprimé. Et ce n'est pas normal d'utiliser ce festival comme support de revendications politiques radicales inadmissibles", ajoute l'élu. 

Le festival déplore des violences récurrentes. En 2016, des barrières ont été détruites. En 2023, le tribunal avait subi des dégradations à hauteur de 250.000 euros.