Publicité
Publicité

«Un dommage irrémédiable» : amis et adversaires de Nicolas Sarkozy s'interrogent sur les motivations de son jugement

Alexandre Chauveau

En réaction à la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs, les réactions politiques se sont multipliées, chez ses soutiens comme ses adversaires. Pour beaucoup, le flou autour des motivations du jugement de l'ancien chef de l'Etat demeure.

Trois jours après la condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq années de prison ferme en première instance, pour association de malfaiteurs, ses amis et adversaires s'interrogent sur la motivation du jugement de l'ancien président. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Un droit de démocratie"

Henri Guaino, son ancien conseiller, parle par exemple sur Europe 1 et CNews d'un "premier procès sans preuve assumé comme tel par la justice elle-même". Ce qui suscite la gêne, c'est d'une part sa condamnation à une peine de prison malgré l'absence de financement illégal de campagne, mais aussi et surtout l'exécution provisoire, qui condamne Nicolas Sarkozy à aller en prison même en faisant appel.

"S'il n'y a pas menace immédiate sur la sécurité publique, le double degré de juridiction, c'est un droit de la démocratie", assure de son côté François Bayrou. Et l'argument est partagé jusqu'au Rassemblement national. "Si, en appel, il gagne, il aura donc vécu derrière les barreaux, ce qui cause un dommage irrémédiable. Donc on voit bien que cette exécution provisoire, elle est utilisée aujourd'hui comme volonté vexatrice", confie Sébastien Chenu, vice-président du parti.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Nicolas Sarkozy, qui confie dans le JDD avoir reçu le soutien de milliers de Français, s'est également entretenu par téléphone avec Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu.