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Un an jour pour jour après la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a-t-il des remords ?

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min

Il y a un an, jour pour jour, c'était jour d'élection et de dissolution. Le 9 juin 2024, le RN arrivait en tête des élections européennes et le soir même, Emmanuel Macron annonçait l'organisation d'élections législatives anticipées. Un séisme politique dont les répliques se font encore sentir. Le président a-t-il des remords d'avoir pris cette décision ? Quelle analyse en fait-on à l'Élysée ?

Le 9 juin 2024, le Rassemblement national arrivait en tête des élections européennes. Quelques instants plus tard, Emmanuel Macron prend la parole et annonce aux Français la dissolution de l'Assemblée nationale. Un an après, est-ce que le président de la République a des remords d'avoir pris cette décision ? 

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"C'était inéluctable"

L'introspection présidentielle est terminée. Depuis le 31 décembre dernier, l'analyse des conséquences de la dissolution n'a pas évolué selon l'entourage du chef de l'État, qui renvoie vers cette expression d'Emmanuel Macron au réveillon de la Saint-Sylvestre. 

"Je dois bien reconnaître, ce soir, que la dissolution a apporté pour le moment davantage de divisions à l'Assemblée que de solutions pour les Français. La lucidité et l'humilité commandent de reconnaître, qu'à cette heure, cette décision a produit plus d'instabilité que de sérénité, et j'en prends toute ma part". 

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Des regrets assumés mais "en même temps", le Palais s'emploie encore à justifier cette décision. "Sur le fond, nous sommes toujours convaincus que la majorité allait dans tous les cas exploser à l'Assemblée", décrypte un proche du président. "C'était inéluctable", poursuit un autre qui assure, sans ciller, que cette dissolution a "mis un coup d'arrêt à la progression du Rassemblement national

Reste qu'Emmanuel Macron ne semble pas prêt à s'y risquer une deuxième fois : "Maintenant, il est réarmé", sourit l'un de ses lieutenants, mais il n'a pas l'intention de tirer.