Ukraine : Macron accuse Marine Le Pen d'entretenir un «discours de capitulation»

Dans une Interview accordée au Parisien, Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'entretenir un "discours de capitulation".
Dans une Interview accordée au Parisien, Emmanuel Macron accuse Marine Le Pen d'entretenir un "discours de capitulation". © Julien Mattia / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Europe 1 avec AFP
Emmanuel Macron a accusé la présidente des députés RN Marine Le Pen d'entretenir "un discours de capitulation", depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, car "elle est l'amie du pouvoir russe", samedi dans un entretien au Parisien.

Emmanuel Macron a accusé la présidente des députés RN Marine Le Pen d'entretenir "un discours de capitulation", depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, car "elle est l'amie du pouvoir russe", samedi dans un entretien au Parisien. "Madame Le Pen a depuis le début un discours de capitulation parce qu'elle est l'amie du pouvoir russe, ce n'est pas une découverte. Elle est l'amie de la Russie et l'ennemie de l'OTAN. Eh bien, pas moi", a déclaré le chef de l'Etat.

Se réjouissant que les Français l'aient "choisi", plutôt que la candidate du Rassemblement national, au second tour de la présidentielle, M. Macron a argué que si Mme Le Pen était à sa "place", "ce serait l'isolement, la marginalisation de la France et surtout moins de chance pour l'Ukraine de résister".

Préserver "nos capacités de défense du sol national"

"On serait dans une drôle de béchamel", a-t-il résumé, taxant de "faux et dangereux" les accusations de Marine Le Pen de compromettre la "propre sécurité" du pays en livrant à l'Ukraine des canons Caesar. "Le chef des armées que je suis peut vous assurer qu'à chaque fois que nous livrons quelque chose, nous le faisons en préservant la totalité de nos capacités de défense du sol national, de nos emprises critiques et de nos ressortissants", a-t-il assuré.

Dix-huit canons Caesar, fleuron de l'artillerie française, d'une portée de 40 kilomètres, ont été envoyés en Ukraine et six autres pourraient suivre prochainement. "Je veux que nos compatriotes sachent que cet argent que nous dépensons, nous le dépensons pour défendre nos valeurs et notre liberté. Et nous, nous savons ce que cela veut dire", a encore insisté le chef de l'Etat.