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Rémi Duchemin
Le secrétaire d’Etat chargé du Numérique a annoncé lundi sur Europe 1 que le gouvernement réfléchissait à introduire de nouvelles fonctionnalités à l’application Tous AntiCovid, et notamment un QR Code à scanner dans les restaurants… quand ces derniers seront rouverts.

Après les ratés de StopCovid, l’application TousAntiCovid, qui lui a succédé, connaît un meilleur sort. Près de 9,5 millions de téléchargements actifs sont enregistrés, et plus de 13.000 personnes ont pu être informées qu’elles avaient été en contact avec un patient testé positif au coronavirus, et donc isolées. Le chiffre de 15 millions de téléchargements, fixé comme objectif par le gouvernement, reste donc atteignable. Pour ce faire, de nouvelles fonctionnalités pourraient bientôt être introduites, comme l’annoncé Cédric O, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique, lundi dans Culture-médias, sur Europe 1.

"Aujourd'hui en Grande-Bretagne, pour entrer dans un restaurant, vous devez flasher un QR code avec l'application, et vous laissez vos coordonnées", a expliqué Cédric O. "On travaille à des fonctionnalités similaires pour faciliter la réouverture des restaurants ou des bars". A quelle échéance ?  "Pour l'instant, on est en discussions avec les autorités sanitaires", a éludé le secrétaire d’Etat.

"L'application a été massivement téléchargée, mais on peut encore aller plus loin"

L’objectif, à terme, est donc de se rapprocher de la barre des 15 millions de téléchargements, soit 20% de la population française environ. "L'application a été massivement téléchargée, mais on peut encore aller plus loin", a déclaré Cédric O. "Donc j'incite tous ceux qui veulent nous aider à lutter contre l'épidémie, qui veulent nous aider à rouvrir les petits commerces, à rouvrir demain les bars et les restaurants, à télécharger ou à faire télécharger cette application parce qu'elle doit nous aider à reprendre une vie sociale tout en contrôlant l'épidémie."

Pour atteindre l’objectif, il faudra aussi vaincre des réticences qui persistent chez certains, qui ont peur de livrer leurs données au gouvernement en téléchargeant l’application. "A ceux-là, je réponds que la Commission nationale informatique et libertés - qui n'est pas connue pour être particulièrement clémente avec le gouvernement -, est venue à plusieurs reprises la semaine, dernière encore, ouvrir le capot de l'application", a rappelé le secrétaire d’Etat. "Elle a fait toutes les vérifications et elle a à chaque fois validé l'application en disant qu'il n'y avait aucun problème et que les données étaient protégées."