Surveillante tuée : Macron déplore une «désinhibition de la violence»
Emmanuel Macron a déploré ce mercredi en Conseil des ministres une "désinhibition de la violence" après le meurtre d'une surveillante poignardée mortellement mardi matin à l'entrée d'un collège à Nogent, en Haute-Marne.
Emmanuel Macron a dénoncé mercredi en Conseil des ministres une "désinhibition de la violence" après le meurtre d'une surveillante dans un collège à Nogent (Haute-Marne) et appelé à "s'attaquer à toutes les causes" de ce phénomène dans toute sa "diversité".
"Il a parlé (..) d'une montée, une désinhibition de la violence dans notre pays pour laquelle il va falloir évidemment apporter des solutions", a rapporté la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l'issue du Conseil.
Interdire les plateformes numériques aux moins de 15 ans
Le président veut désormais un travail au long terme, loin des solutions magiques, mais qui s'attaquerait "à toutes les causes dans leur diversité" à commencer par les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron s'est d'ores et déjà emparé du sujet. Il s'est engagé mardi à interdire les plateformes numériques aux moins de 15 ans, les accusant d'être responsable, "d'une épidémie de violence".