Surveillance de son domicile : Marine Le Pen répond au syndicat Alliance

Le syndicat de police Alliance avait dénoncé le dispositif de surveillance du domicile de la présidente du FN dans les Yvelines, qui gênerait la bonne marche du service.
Le syndicat de police Alliance avait dénoncé le dispositif de surveillance du domicile de la présidente du FN dans les Yvelines, qui gênerait la bonne marche du service. © AFP
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Le syndicat de police Alliance avait dénoncé le dispositif de surveillance du domicile de la présidente du FN dans les Yvelines, qui gênerait la bonne marche du service.

Mis en place il y a 18 mois, le dispositif de surveillance du domicile de Marine Le Pen à La Celle-Saint-Cloud, dans les Yvelines, a été remis en cause cette semaine par le syndicat Alliance. Jugé "trop lourd" et effectué dans des "conditions inadmissibles", le syndicat dénonce des gardes allant parfois jusqu'à 8 heures, sans relève, et sans compter que les agents ne peuvent pas intervenir ailleurs. Car le domicile de Marine Le Pen est surveillé même lorsque la présidente du Front national ne s'y trouve pas.

Des informations sur sa protection "divulguées dans les médias". Vendredi, la député du Pas-de-Calais a réagi sur son compte Twitter. "Nous ne pouvons que partager et relayer les récriminations justifiées des policiers concernant leurs conditions de travail, telles qu'elles ont été décrites et révélées par la presse", écrit Marine Le Pen.

Dans un second temps, la président du FN estime "totalement inadmissible" que le syndicat Alliance "divulgue, dans les médias, des informations hautement sensibles" relative à [sa] protection et à celle de [ses] enfants. Marine Le Pen fustige également les "pressions" exercées selon elle par Alliance pour que le dispositif de surveillance soit levé.

"Ne vous en déplaise". Dénonçant des méthodes qu'elle considère "scandaleuses", Marine Le Pen rappelle les menaces terroristes dont elle et son parti ont fait l'objet au cours de la campagne présidentielle. "Ne vous en déplaise et quelles que soient vos options et opinions politiques, la protection d'une personne publique menacée fait évidemment partie des missions de service publique de la police nationale", ajoute-t-elle. Dans son émission de jeudi, Quotidien avait tenté de faire réagir la patronne du FN sur ce sujet, sans succès.

Le préfet des Yvelines a envoyé un courrier au ministère de l'Intérieur pour lui demander de prendre une décision.