Soupçons d'emploi fictif : perquisition dans les locaux du RN à Perpignan

Louis Aliot évoque des "dénonciations calomnieuses".
Louis Aliot évoque des "dénonciations calomnieuses". © Thomas SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Cette perquisition, menée jeudi dans les locaux municipaux du RN, s'est tenue dans le cadre d'une enquête sur un présumé emploi fictif d'un ancien attaché parlementaire du député RN Louis Aliot.

Une perquisition a été menée jeudi dans les locaux municipaux du Rassemblement National (RN) à Perpignan, dans le cadre d'une enquête sur un présumé emploi fictif d'un ancien attaché parlementaire de Louis Aliot. Le député RN a confirmé cette opération, tenue en son absence, et déclenchée selon lui par des "dénonciations calomnieuses" portant sur "le contrat de travail de Mohammed Bellebou, employé de ma campagne municipale en 2014".

Une affaire pas liée à celle des emplois présumés fictifs au Parlement européen. Cette affaire n'est pas liée à celle des emplois présumés fictifs de l'ex-Front national au Parlement européen, dans laquelle Louis Aliot est mis en examen, selon le parquet. Mais elle "s'inscrit dans le même registre", a-t-on précisé de même source. "J'ai déjà dit au procureur que je tenais le contrat de travail" de Mohammed Bellebou "à sa disposition", a commenté Louis Aliot, conseiller municipal de l'opposition à Perpignan.

Candidat déclaré sans étiquette du RN aux prochaines municipales, Louis Aliot s'est prévalu d'une "dizaine de témoignages" attestant que son collaborateur, également conseiller municipal à Perpignan, "a bien travaillé pour (sa) campagne pendant les municipales". L'ouverture d'un enquête préliminaire sur cette affaire avait été révélée en octobre par le site Mediapart.