Réveillon du 31 décembre : Gérald Darmanin annonce le déploiement de 90.000 policiers et gendarmes en France 1:22
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Jean-Baptiste Marty / Crédits : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Alors que la menace terroriste demeure élevée sur l'ensemble du territoire, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé un dispositif policier particulièrement renforcé pour le soir de la Saint-Sylvestre. Près de 6 000 membres des forces de l'ordre seront ainsi présents dans les rues de Paris. 

C'est un 31 décembre sous très haute surveillance qui se prépare en France avec près de 90 000 policiers et gendarmes mobilisés, dont 6000 à Paris. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin a ainsi détaillé vendredi le dispositif mis en place pour faire face à une menace terroriste qui reste très élevée sur l'ensemble du territoire. 

Des drones utilisés

C'est donc un dispositif inédit, notamment à Paris, où 1 million et demi de personnes sont attendues sur la célèbre Avenue des Champs-Élysées. Pour sécuriser les lieux dans les airs, deux hélicoptères survoleront la capitale et les banlieues franciliennes, jugées sensibles. Des drones seront également utilisés tout au long de la nuit pour anticiper toute menace. Au sol, des mesures importantes de prévention seront aussi prises. 

"Des fouilles systématiques, une interdiction de vente d'alcool", a annoncé Gérald Darmanin lors d'une prise de parole à la Préfecture de police de Paris. "J'ai donné au préfet de police des consignes de grande fermeté pour que, comme l'année dernière, le plus de million de personnes qui veulent fêter la Saint-Sylvestre à Paris le fassent dans des conditions de totale sécurité et donc une consigne d'interpellation systématique est donnée à Monsieur le préfet de police en cas de trouble à l'ordre public."

En province, la sécurité est aussi renforcée grâce au déploiement des cinq compagnies de CRS spécialisées dans les émeutes urbaines. Une vigilance accrue dans les villes qui ont connu des violences à l'été dernier donc, mais aussi du côté des communes où les maires ont été récemment menacés, comme à Romans-sur-Isère.