Cette rentrée de janvier amorce le début de grand chantier pour le second quinquennat d'Emmanuel Macron : inflation, crise énergétique et surtout réforme des retraites. 1:08
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Arthur de Laborde , modifié à
Cette rentrée de janvier amorce le début de grand chantier pour le second quinquennat d'Emmanuel Macron : inflation, crise énergétique et surtout réforme des retraites. La Première ministre présentera la réforme le 10 janvier prochain. En attendant, députés de l'opposition et exécutif se préparent à un vif combat.

C'est un début d'année à haut risque pour Emmanuel Macron et le gouvernement : entre l'inflation, la crise énergétique, les épidémies et surtout la réforme des retraites, la rentrée de janvier s'annonce brûlante pour le gouvernement. Élisabeth Borne reçoit les partenaires sociaux ce mardi.

"Sur ce dernier texte, on n'a pas le droit à l'erreur"

Le dossier le plus sensible est la réforme des retraites. "Elle doit donner le tempo du second quinquennat", résume un conseiller à Europe 1. Opposants syndicaux et politiques sont déjà prêts à un combat acharné. Alors que le durcissement de la réforme de l'assurance chômage, annoncé à la veille de Noël, n'a pas manqué d'attiser la colère, le calendrier va s'accélérer et la Première ministre présentera la réforme le 10 janvier prochain.

Une annonce qui, le même jour, le 10 janvier, pourrait venir pimenter le vote du projet de loi sur les énergies renouvelables. Plusieurs députés de la majorité imaginent que ce texte pourrait être le premier repoussé du second quinquennat. L'autre passage dangereux pour le camp présidentiel est le projet de loi sur le nucléaire, le plan santé ou encore le projet de loi immigration qui sera présenté le 1ᵉʳ février. "Sur ce dernier texte, on n'a pas le droit à l'erreur", explique un poids lourd de la Macronie. Sous peine d'ouvrir un boulevard au Rassemblement National.