Laurent Wauquiez mont Mézenc 2021 1:31
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Alexandre Chauveau, édité par Solène Leroux
Laurent Wauquiez s'est livré dimanche à sa traditionnelle ascension du mont Mézenc, l'œil rivé sur 2027. Si Laurent Wauquiez n'est candidat à rien à court terme, cela ne l'a pas empêché de poser ses jalons pour la prochaine élection présidentielle. Préparer dès aujourd'hui l'après Macron, voilà l'objectif fixé dimanche par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

C'est la rentrée politique également pour les Républicains. Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, s'est livré ce week-end à sa traditionnelle ascension du mont Mézenc, entre la Haute-Loire et l'Ardèche, l'œil rivé sur 2027. Si Laurent Wauquiez n'est candidat à rien à court terme, pas même à la présidence des Républicains qui se cherche un nouveau leader, cela ne l'a pas empêché de poser ses jalons pour la prochaine élection présidentielle. Préparer dès aujourd'hui l'après Macron, voilà l'objectif fixé dimanche par Laurent Wauquiez.

Dans un discours d'une vingtaine de minutes, il met le cap sur 2017. "C'est une tâche immense à laquelle je veux me consacrer entièrement", a-t-il dit devant un public conquis. "Il faut se préparer dès maintenant, parce que cela fait des années qu'on se prépare à la dernière minute et qu'on ne se donne pas les moyens de construire le redressement de notre pays."

Ciotti en première ligne

Un discours applaudi par les 500 militants présents, au premier rang desquels Éric Ciotti, candidat à la présidence des Républicains. Le député des Alpes-Maritimes espère bien obtenir le soutien de Laurent Wauquiez, qu'il compte voir l'emporter en 2027. "Sa place est de nous conduire à la victoire, à la présidence de la République", précise-t-il au micro d'Europe 1.

"C'est un chemin singulier, c'est un chemin de hauteur, c'est un chemin exigeant. Si je suis président des Républicains, les Républicains accompagneront Laurent Wauquiez vers l'Élysée et le feront gagner", assure le candidat.

Une image écornée

Place ensuite à l'ascension du mont Mézenc, effectué en un peu plus d'une demi-heure, l'occasion de tester sa popularité dans son fief. Une popularité qu'il a donc cinq ans pour étendre à l'ensemble du pays, lui qui pâtit d'une image écornée auprès d'une partie de l'opinion.