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Réforme des retraites : François Bayrou se fixe comme objectif un accord «fin mai»

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Réforme des retraites : François Bayrou se fixe comme objectif un accord «fin mai»
Réforme des retraites : François Bayrou se fixe comme objectif un accord «fin mai» © Bertrand GUAY / AFP

François Bayrou a jugé "inimaginable que ce problème si important pour la société française se résolve uniquement par l'épreuve de force". Déplorant l'état de "blocage général" dans lequel se trouve la France, il espère parvenir à un accord avec les partenaires sociaux sur les retraites "fin mai".

Les partenaires sociaux et le gouvernement se sont réunis plus de deux heures vendredi au ministère du Travail, pour lancer une difficile remise en chantier de la réforme des retraites de 2023, François Bayrou affichant son optimisme, malgré "l'ampleur des désaccords" constatée par la CGT.

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"Une idée fructueuse" pour François Bayrou

Les travaux ne démarreront vraiment qu'à l'issue d'une délicate mission de chiffrage sur le financement du système, confiée à la Cour des comptes. Celle-ci rendra son rapport le 19 février, a annoncé François Bayrou à la presse, à la sortie de cette première réunion, fixant à "fin mai" l'objectif d'un accord entre les partenaires sociaux.

"Cette idée qu'ils vont partager des mois et des mois de travail, pour moi, c'est une idée fructueuse", s'est-il réjoui, déplorant l'état de "blocage général" dans lequel se trouve la France. Il a dit "faire confiance" au dialogue social, et à cette démarche "constructive" et "nouvelle" : "je pense qu'on peut progresser ensemble, trouver des réponses peut-être même qu'on n'avait jamais imaginées", a-t-il assuré.

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"L'ampleur des désaccords"

Mais pour la numéro 1 de la CGT Sophie Binet, la réunion a "été l'occasion de constater l'ampleur des désaccords" autour de la table. Face aux organisations syndicales "unies ce matin pour dire que 64 ans, c'est toujours non", "le patronat a rappelé son attachement à la réforme, il a martelé son refus d'augmenter le financement de nos régimes de retraite", a déploré Sophie Binet.

A ce stade des discussions, "on a posé le cadre, beaucoup d'éléments de méthode et de sujets qui peuvent être évoqués" et "moi je suis optimiste, je pense que c'est un moment important pour les organisations syndicales et patronales", a ensuite déclaré la secrétaire générale de la CFDT Marilyse Léon.