Sénat 1:29
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Alexis Delafontaine , modifié à
Ce samedi, alors que la réforme des retraites est actuellement examinée par les sénateurs, l'article 1 et les régimes spéciaux ont été à l'ordre du jour. D'un côté, les Républicains veulent accélérer la suppression des régimes spéciaux pour les salariés des services publics. De l'autre, le gouvernement refuse des concessions jugées trop libérales.

Le bras de fer commence au Sénat. La réforme des retraites est actuellement examinée par les sénateurs qui veulent avant tout débattre du fond de la réforme. Ce samedi, l'article 1 et les régimes spéciaux ont été à l'ordre du jour. Un sujet sur lesquels les Républicains espèrent bien faire plier le gouvernement.

"La réforme des retraites ne fera pas de perdants"

Le gouvernement fait bien attention à ne pas mettre d'huile sur le feu avant les grèves de mardi. "La réforme des retraites ne fera pas de perdants", assure Olivier Dussopt, qui essaye de rassurer les indécis et apaiser les tensions. Pour cela, le ministre du Travail refuse également des concessions jugées trop libérales aux sénateurs de droite. En effet, les Républicains veulent accélérer la suppression des régimes spéciaux. Mais face à la pression de la rue, les sénateurs ne veulent pas voter cette suppression avant mardi. Ce qui n'a pas échappé à la socialiste Laurence Rossignol. 

"Ce dont vous ne voulez pas, c'est que votre amendement sur les régimes spéciaux et leur suppression soit discuté avant le mouvement du 7 mars. Vous êtes tellement sûr de vous, dans ce cas là, soumettez-le au vote maintenant cet amendement avec l'article sur les régimes spéciaux. Peut-être même que les Français vous soutiendront, peut-être même qu'il y aurait autant de gens dans la rue pour votre amendement qu'il y en a contre cette réforme", affirme-t-elle. Enfin, la gauche aussi joue gros avec cette manifestation de mardi. Conscient que la Nupes a perdu la main au Parlement, les élus s'en remettent à la rue pour essayer de faire plier le gouvernement.