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Alexandre Chauveau, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Le président-candidat Emmanuel Macron et l'ex-chef d'État Nicolas Sarkozy se sont vus il y a deux semaines à l'Élysée pour appeler à dépasser les clivages. Si le président sortant dément tout accord politique, les deux hommes auraient évoqué un rapprochement entre les Républicains et la majorité actuelle après la présidentielle.

Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy ont-ils un accord pour l’après présidentielle ? La question se pose, alors que les deux hommes ont chacun appelé à dépasser les clivages, et envisagent la création d’un grand mouvement politique qui intégrerait une partie des Républicains favorables à une union. Nicolas Sarkozy a d'ailleurs indiqué qu'il voterait pour le président sortant au second tour de la présidentielle. Toutefois, Emmanuel Macron dément tout accord avec l’ancien chef de l’État. Les deux hommes se sont bien vus il y a deux semaines à l’Élysée, à l’invitation de l’actuel président, pour évoquer un rapprochement entre LR et la majorité actuelle.

Sarkozy aurait négocié un groupe de 50 députés LR

Si le candidat Macron dément tout accord, certains élus à droite affirment que Nicolas Sarkozy aurait négocié un groupe de 50 députés. Autrement dit, 50 circonscriptions plutôt favorables à LR et dans lesquelles La République en marche ne présenterait pas de candidat. Des affirmations que les proches de Nicolas Sarkozy rejettent, tout en concédant que l’ancien président invite sa famille politique à "réfléchir à travailler de manière conjointe, pour le bien de la France, sur certaines réformes".

Cela a fait naître la gronde chez plusieurs cadres des Républicains. Une colère que Nicolas Sarkozy entend. "Il accepte de prendre des décisions qui ne sont pas forcément conformes à la base, et il a toujours défendu l’ouverture", clame-t-on chez l’ancien chef de l’État. Pourtant, l’idée d’une coalition est fermement rejetée par Emmanuel Macron. Le président-candidat compte certes élargir sa majorité, mais uniquement avec des élus volontaires, et sans se faire imposer la moindre contrainte par l’un de ses prédécesseurs.