Présidentielle : Marine Le Pen ne veut débattre qu'avec Emmanuel Macron ou Jean Castex

Marine Le Pen et Emmanuel Macron
Marine Le Pen a justifié sa décision en raison du "niveau électoral" des autres candidats. (Illustration) © MONTAGE PHOTOS / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Marine Le Pen a indiqué être prêtre à débattre uniquement avec le président au pouvoir Emmanuel Macron, ou son Premier ministre Jean Castex. La présidente du Rassemblement national estime que Valérie Pécresse (LR), Éric Zemmour (Reconquête!) ou encore Jean-Luc Mélenchon n'ont pas son "niveau électoral".

Marine Le Pen (RN) ne souhaite pas débattre pour la présidentielle avec ses rivaux Valérie Pécresse (LR), Éric Zemmour (Reconquête!) ou Jean-Luc Mélenchon (LFI), "compte tenu de (son) niveau électoral" dans les sondages, mais seulement avec Emmanuel Macron ou Jean Castex. "Compte tenu de notre niveau électoral, nous ne débattrons ni avec Valérie Pécresse, ni avec Jean-Luc Mélenchon, ni avec Éric Zemmour. Nous acceptons de débattre avec Emmanuel Macron, ou à défaut avec le Premier ministre Jean Castex, représentant de l'exécutif qui serait alors comptable du bilan d'Emmanuel Macron", a indiqué à l'AFP l'entourage de la candidate du Rassemblement national, confirmant une information du quotidien Le Parisien.

"Je n'ai pas peur du débat", lance Valérie Pécresse

Dans le Nord, vendredi, Marine Le Pen avait jugé "pathétique" le débat de la veille entre Éric Zemmour et Valérie Pécresse, "hormone de croissance de l'abstention", déplorant qu'ils n'aient pas parlé de "l'aggravation terrible du pouvoir d'achat". "Ça ne donne pas envie de débattre avec ni l'un ni l'autre", avait-elle ajouté, voyant dans leur joute "deux responsables de droite qui se bagarraient le cadavre de la droite".

"Quand on se dérobe au débat, c'est sans doute qu'on en a peur. Moi, je n'ai pas peur du débat", a estimé pour sa part Valérie Pécresse lundi lors d'une conférence de presse. "J'ai réussi à démontrer face à Éric Zemmour sa proximité avec (le président russe) Vladimir Poutine, son slogan immigration zéro et son impuissance à faire respecter les mesures qu'il veut mettre en place", a-t-elle fait valoir, estimant porter un projet "d'alternance crédible à Emmanuel Macron" contrairement à "ceux qui se sont discrédités par leur proximité avec Vladimir Poutine".