Valérie Pécresse 1:39
  • Copié
Alexandre Chauveau, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Au lendemain de l'officialisation de la candidature d'Emmanuel Macron, les lieutenants de Valérie Pécresse ont convoqué la presse. Objectif : attaquer le bilan du président sortant pour convaincre les électeurs de glisser un bulletin au nom de Valérie Pécresse dans l'urne.

Après l'officialisation la candidature d'Emmanuel Macron pour la présidentielle, les autres candidats organisent la riposte, notamment les lieutenants de Valérie Pécresse. Réunis à Chartres ce matin, les candidats de la primaire des Républicains ont tenu une conférence de presse pour attaquer le bilan du président sortant. L'objectif est clair : convaincre les électeurs qui hésitent entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron.

"La crise sanitaire n’a pas été bien gérée en France"

Convaincue qu’il y a un décalage entre le vrai bilan du président et la perception qu’en ont les Français, l’équipe de Valérie Pécresse passe donc à l'offensive. "Il faut que la vérité soit dite", s’insurge Eric Ciotti, qui déplore le "Waterloo sécuritaire", et dénonce la politique pénale du dernier quinquennat. Xavier Bertrand accuse lui Emmanuel Macron d’avoir accentué les fractures sociales ou territoriales, là où Philippe Juvin s’en prend au bilan sanitaire du chef de l’État. "La crise sanitaire n’a pas été bien gérée en France. Le bilan sanitaire est mauvais, on n’a plus de médecins pour se soigner et tous les indicateurs de santé s’effondrent."

La "voie solitaire" de la France à l'international

Enfin sur l’international, Michel Barnier, ancien ministre des Affaires étrangères, regrette la perte d’influence de la France. "Cette voie singulière de la France, devient de plus en plus depuis 5 ans, une voie solitaire. Et dans beaucoup de domaines, les effets d’annonces l’ont emporté sur les effets de suivi." Alors ici à Chartres, l’entourage de Valérie Pécresse veut croire que la campagne démarre réellement aujourd’hui avec la candidature d’Emmanuel Macron. Valérie Pécresse qui réclame plus que jamais un débat avec le chef de l’État.