Guillaume Peltier 1:50
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Manon Fossat , modifié à
Sur Europe Matin mardi, Guillaume Peltier, porte-parole d’Éric Zemmour, est revenu sur le premier déplacement de campagne du chef de l'Etat lundi soir à Poissy et sur son refus de débattre avec les autres candidats avant le premier tour. Il a dénoncé "le mépris" de ce dernier à l'égard de l'élection et des Français.

Emmanuel Macron était lundi soir à Poissy pour son premier déplacement de campagne. Une rencontre avec environ 200 habitants pour cette entrée dans l’arène, quelques jours après avoir officialisé sa candidature à l'élection présidentielle. Il a notamment déclaré qu'il ne fera pas "de débat avec les autres candidats avant le premier tour". Invité sur Europe Matin mardi, Guillaume Peltier, porte-parole d’Éric Zemmour et vice-président exécutif du parti Reconquête, a réagi à la position du président-candidat et a dénoncé la "posture et l'imposture" d'Emmanuel Macron.

"Quelle comédie", a lancé Guillaume Peltier avant de développer. "Je voudrais dénoncer avec gravité la posture et même l'imposture d'Emmanuel Macron à l'égard de l'élection présidentielle et des Français", a posé le vice-président de Reconquête. Pour lui, le chef de l'Etat refuse en effet de faire campagne et de défendre son bilan. Mais "la démocratie n'est pas une option", a estimé l'ancien cadre de LR. 

"Le réveil le 25 avril au matin pourrait être douloureux"

"Il faut que chaque Français comprenne bien que quand la guerre en Ukraine finira, les souffrances de nos compatriotes n'auront pas disparu et le réveil le 25 avril au matin pourrait être douloureux", a encore jugé Guillaume Peltier, appelant tout un chacun à comprendre qu'"il est urgent d'échapper à la manipulation d'Emmanuel Macron sur cette élection présidentielle."

 

Quant à la guerre en Ukraine qui écrase la campagne, le porte-parole d'Éric Zemmour a reproché au chef de l'Etat d'avoir mis "des semaines à se déclarer" et de ne pas vouloir débattre avant le premier tour. "Il refuse la confrontation avec les autres candidats, ce qui est le fondement de la démocratie. Il prétendait incarner une nouvelle époque mais je pense qu'il ne lui a pas échappé que la crise démocratique et la défiance des Français ont atteint une apogée durant ce quinquennat. Et il est urgent de retisser ce lien."

Selon lui, cela doit notamment passer par parler des problèmes des Français. "L'immigration, le grand remplacement, l'islam, le pouvoir d'achat... C'est tout ce qui préoccupe au quotidien de nos compatriotes."