Emmanuel Macron a dévoilé son programme jeudi 17 mars. 1:12
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Louis de Raguenel, édité par Thibault Nadal , modifié à
Jeudi 17 mars, Emmanuel Macron a dévoilé son programme durant une réunion qui a duré plus de quatre heures. En premier lieu, le chef de l'État a tenté de justifier le bilan de son mandat qu'il qualifie "de bon", même s'il a reconnu deux erreurs majeures : les retraites et la réforme des institutions.
ANALYSE

Jeudi, Emmanuel Macron a (enfin) dévoilé son programme pour la présidentielle. Une présentation qui a duré plus de quatre heures. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce programme s'inscrit plutôt dans la continuité. Il n'y a pas de rupture majeur, à l’exception de la baisse des impôts de succession, réclamée également par Valérie Pécresse ou encore Éric Zemmour. Autre nouveauté : s’il est réélu, Emmanuel Macron promet un changement de méthode de gouvernance.

Le candidat a beaucoup insisté sur son bilan, qu’il juge "bon", pour mieux expliquer pourquoi il faut aller plus loin, avec des mesures maintenant connue : la retraite à 65 ans, ou le conditionnement du versement du RSA à 15 jours de travail par mois. Un programme clairement social-démocrate de centre droit.

Les deux échecs que reconnaît Macron durant son mandat

Emmanuel Macron a la nécessité de renforcer l’indépendance de la France, en matière de défense, d’agriculture, d’énergie, mais toujours dans le cadre européen. Car pour le chef de l'État, si l’indépendance est française, la souveraineté doit être européenne. Autres promesses de campagne qui tiennent à cœur à Emmanuel Macron : l’école et la santé, pour notamment mieux lutter contre les inégalités à la racine.

Le président a été moins à l'aise sur plusieurs sujets, comme la rupture avec Valérie Pécresse ou pourquoi durant son mandat, plus 10.000 policiers et gendarmes ont été recrutés, alors que l’insécurité progresse. Et sur l’immigration, des conditions plus restrictives pour l’accès à la nationalité mais rien à ce stade pour accroître les expulsions de clandestins. Pour terminer, Emmanuel Macron, qui n’envisage pas de perdre cette élection, a reconnu deux échecs : les retraites et la réforme des institutions.