Emmanuel Macron propose un allongement progressif de l'âge de départ à la retraite. 2:30
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avec AFP , modifié à
Le candidat Emmanuel Macron proposera dans son programme un allongement progressif de l'âge de départ à la retraite à 65 ans, "un minimum de retraite à 1.100 euros" pour les carrières complètes, ainsi que la "suppression des principaux régimes spéciaux", a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Le candidat Emmanuel Macron proposera dans son programme un allongement progressif de l'âge de départ à la retraite à 65 ans, "un minimum de retraite à 1.100 euros" pour les carrières complètes, ainsi que la "suppression des principaux régimes spéciaux", a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

"Allonger l'âge de départ à la retraite et le passer progressivement à 65 ans"

"Dans le programme d'Emmanuel Macron il y aura la proposition d'allonger l'âge de départ à la retraite et de le passer progressivement à 65 ans", a-t-il déclaré sur RTL, confirmant une information des Echos. Ce sera donc "une réforme de responsabilité", a-t-il défendu. Ce sera aussi une réforme "de justice", avec une retraite minimum à 1.100 euros "pour ceux qui ont une carrière complète", et la suppression de régimes spéciaux, "par exemple de la RATP ou d'EDF, comme on l'a fait pour la SNCF pour les nouveaux entrants", a ajouté Gabriel Attal.

"Il y aura une discussion avec les syndicats", a-t-il aussi souligné, ajoutant que le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, "pour le compte du candidat Emmanuel Macron, présente (ce) projet de réforme à la CFDT aujourd'hui à l'occasion d'une audition". Concernant la retraite minimum pour les carrières complètes, il a rappelé que le gouvernement l'avait "fait déjà pour les agriculteurs", avec une retraite minimum portée pour eux à 85% du Smic puis "étendue ensuite aux conjoints et aux aidants".

cette réforme "fait partie des réformes prioritaires"

Défendant le principe de cette réforme qui "fait partie des réformes prioritaires", le porte-parole du gouvernement a estimé qu'"on va avoir dans cette élection présidentielle un choix de société : est-ce qu'on veut encore pouvoir financer une protection pour les Français et investir pour les Français ? Nous on dit oui. Est-ce qu'on pense qu'il faut le faire en augmentant les impôts ? Nous on dit non. Et donc il faut travailler plus". "Il s'agit aussi de s'aligner sur la plupart de nos voisins et des pays comparables", a encore plaidé Gabriel Attal.