Emmanuel Macron à Marseille le 16 avril 1:20
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Arthur de Laborde, édité par Wassila Belhacine , modifié à
Emmanuel Macron a tenu son grand meeting de l'entre-deux-tours ce samedi à Marseille, à moins de dix jours du second tour face à Marine Le Pen. Il a promis un nouveau tournant écologique en cas de prochain quinquennat et a jugé que Marine Le Pen était "climatosceptique".

Pour son premier grand meeting de l'entre-deux-tours, Emmanuel Macron a choisi Marseille et le mythique jardin du Pharo. Le président candidat s'est particulièrement adressé aux électeurs de gauche et a fait vibrer la corde écologique.

Emmanuel Macron a d'abord vanté son bilan en la matière, citant par exemple l'arrêt de plusieurs projets anti-écologiques comme Notre-Dame-des-Landes, avant de prôner une ambition beaucoup plus forte pour le prochain quinquennat. "Si nous voulons respecter les accords de Paris, il faut aller deux fois plus vite que ce que nous venons de faire ensemble durant ces cinq années", a-t-il déclaré.

Un ministre chargé de la planification écologique 

Et pour accélérer, le président candidat veut notamment planter 140 millions d'arbres en France, déployer un effort massif de purification de l'air dans tous les bâtiments publics ou encore se battre pour obtenir une taxe carbone aux frontières de l'Union européenne. Il a aussi annoncé une nouvelle méthode. "Mon prochain Premier ministre sera directement chargé de la planification écologique", a annoncé Emmanuel Macron lors de son meeting. 

La planification écologique, un concept cher à Jean-Luc Mélenchon, qui est arrivé largement en tête à Marseille lors du premier tour de l'élection présidentielle.

"Elle est climatosceptique" 

Mais Emmanuel Macron s'est surtout attaqué à Marine Le Pen lors de son meeting. "Avec nous, leur dit-elle, la neutralité carbone 2050 - qu'elle place peut-être en 2030 elle qui connaît si bien les chiffres - finie cette neutralité carbone ! Même incompétente, elle est climatosceptique", a déclaré le président sortant.

Emmanuel Macron, qui l'a dit très clairement, veut faire du 24 avril un référendum pour ou contre l'écologie.