Emmanuel Macron 1:17
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Arthur Delaborde , modifié à
Séduire les écologistes et les insoumis. C’est l’objectif d’Emmanuel Macron avant le second tour. Il était au Havre jeudi, la ville de son ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui a néanmoins placé Jean Luc Mélenchon en tête dimanche dernier, avec un peu plus de 30% des voix. Le président candidat a visité l'usine Siemens Gamesa de production d'éoliennes de mer.

Mission séduction pour Emmanuel Macron, qui cherchent à convaincre les écologistes et les insoumis de voter pour lui au second tour. Il était au Havre jeudi, la ville de son ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui a néanmoins placé Jean Luc Mélenchon en tête dimanche dernier, avec un peu plus de 30% des voix. Le président candidat a visité l'usine Siemens Gamesa de production d'éoliennes de mer.

"Qui est écologiste et peut voter Mme Le Pen ?"

Un déplacement pour parler énergie et environnement, promettant d’enrichir son programme. Mais il en faudra plus pour convaincre les électeurs verts et insoumis. Sur ce terrain de l’écologie, Emmanuel Macron veut avant tout marquer sa différence avec Marine Le Pen. En multipliant les attaques contre sa rivale qu’il qualifie de climatosceptique.

"Qui est écologiste et peut voter pour Mme Le Pen ?", interroge le chef de l'Etat. "Il faut me le présenter parce que c'est le seul projet qui assume de casser tous les cadres et de ne pas respecter le pacte écologique et les engagements de la France", fustige-t-il. 

Pas d'annonces dans l'immédiat

Cette jeune femme, venue interpeller le président candidat, attend du concret. "Yannick Jadot avait des bonnes idées en économie circulaire. Vous pensez à quoi ? Qu'est-ce que vous allez reprendre à votre compte", demande-t-elle au président. "Le temps viendra et je vous le dirai", lui répond ce dernier.  

Pas d’annonces dans l’immédiat donc, mais de nouvelles promesses d’ouverture. "Je ne vais pas demain proposer le projet de Jean-Luc Mélenchon ou proposer le projet de Yannick Jadot, c'est évident", déclare le président sortant. "Par contre, je trouve que c'est une bonne respiration démocratique si en cohérence avec le projet que je porte, je dis que je peux ajouter telle ou telle chose". 

 Un projet qu’Emmanuel Macron n’a en tout cas pas l’intention de totalement chambouler.