Pour 55% des Français, Hulot ne pèse pas assez pour défendre l'environnement

Nicolas Hulot conserve en revanche la sympathie des Français.
Nicolas Hulot conserve en revanche la sympathie des Français. © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
Plus d'un Français sur deux estime que le ministre de la Transition écologique et solidaire ne pèse pas "fortement" dans les décisions du gouvernement.

Une majorité des Français, 55%, estiment que le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, ne pèse pas "fortement" dans les décisions du gouvernement concernant l'environnement, selon un sondage Odoxa-Dentsu* pour Le Figaro et Franceinfo publié vendredi.

Sympathie pour Nicolas Hulot. Malgré leur sympathie pour Nicolas Hulot, qui était toujours en tête des personnalités politiques dont les Français ont une opinion favorable (43%), dans un baromètre mensuel Odoxa publié mardi, ils sont 55% à répondre "non" à la question : "Pensez-vous que Nicolas Hulot pèse fortement pour défendre l'environnement dans les décisions prises par le gouvernement ?". Ce sont les sympathisants LREM qui affichent leur plus large soutien (73%) au ministre de la Transition écologique.

En revanche, les autres Français se montrent beaucoup plus critiques : 57 % des sympathisants de la gauche de la gauche, 63 % de ceux de la droite parlementaire et 69 % de ceux du FN estiment que Nicolas Hulot "ne fait rien" pour l'environnement. De leur côté, les sympathisants écologistes, eux, sont une courte majorité, 53% contre 47%, à juger que "leur" ministre agit.

L'épineux problème de Notre-dame-des-Landes. Par ailleurs, près d'un Français sur deux (49%) pense que Nicolas Hulot devra démissionner de son ministère si la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est confirmée, en décembre. Cette division reflète cependant de profonds clivages dans l'opinion. Ainsi, 74% des sympathisants LREM, 58% de ceux du PS et 53% de ceux des Verts ne souhaitent pas sa démission. A l'inverse, 62% des sympathisants du Front National et 56% de ceux de la gauche de la gauche estiment qu'il devra quitter son poste.

*Enquête réalisée en ligne les 25 et 26 octobre auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.