Nouvelle-Calédonie : le sommet de la dernière chance
Un an après les émeutes en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron préside ce mercredi un sommet consacré à l'archipel. Indépendantistes et loyalistes ont rendez-vous à 15 heures à l'Élysée, avec l'objectif de sortir d'une crise dont le bilan est lourd : 14 morts, 2 milliards d'euros de dégâts.
Emmanuel Macron préside ce mercredi un sommet sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie à l’Élysée. L’événement, organisé sous la houlette du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, réunira "l’ensemble des acteurs" néo-calédoniens et toutes les forces politiques et économiques en présence : élus, responsables des partis locaux et représentants des entités économiques et sociales de l’archipel.
Les discussions de la dernière chance ?
Relancer le dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes : c’est l'objectif de l'Élysée, quelques semaines après l’échec des négociations menées sur place par Manuel Valls qui portait un projet d’autonomisation de l’archipel par le transfert de compétences régaliennes.
Le député Renaissance de Nouvelle-Calédonie, Nicolas Metzdorf, espère un sursaut au sommet de l’État. "Je ne crois pas que les Calédoniens en 2018, 2020 et 2021, aient choisi de devenir un État indépendant. On a choisi de rester des Français donc on ne s’attendait pas à ce que le ministre des Outre-mer aille dans le sens contraire du choix souverain des Calédoniens", lance-t-il.
Le sommet de l'Élysée marque une reprise en main d'Emmanuel Macron sur un dossier explosif. L'urgence ? Trouver un accord politique avant les élections provinciales de novembre 2025 mais cela passe par un dégel du corps électoral, une réforme sensible, à l’origine des émeutes de l’année dernière.