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Nicolas Sarkozy : après 20 jours d'incarcération, l'ancien président de la République est sorti de prison

Alexis Bourdon - Mis à jour le . 1 min
Pierre de Vilno.

Europe 1 Soir

Pierre de Vilno

Nicolas Sarkozy est officiellement sorti de prison ce lundi après-midi. La cour d'appel a accepté sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès en appel dans l'affaire du financement de sa campagne présidentielle de 2007. Venus l'accueillir à son domicile, ses soutiens se disent soulager.

Nicolas Sarkozy a quitté peu avant 15h ce lundi la prison parisienne de la Santé, après sa remise en liberté décidée par la cour d'appel de Paris. L'ancien président, âgé de 70 ans a passé 20 jours en détention après sa condamnation à cinq ans de prison ferme. Il est accusé d'avoir bénéficié d'un financement libyen pour sa campagne présidentielle victorieuse en 2007. 

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"Je suis soulagée"

C'est sous les applaudissements de ses fidèles que Nicolas Sarkozy a regagné son domicile. Moins nombreux qu'au jour de son incarcération, ses soutiens n'en étaient pas moins émus. Marie, une voisine de l'ancien président, confie son soulagement : "Je ne pouvais pas venir quand il est parti en prison, j'étais en larmes. C'est quand même un ancien chef de l'État. C’est pour ça que je suis là, pour lui apporter mon soutien". 

Martine, électrice de droite, se souvient quant à elle de ses votes pour Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012 : "Je suis tellement heureuse. Ça fait trente ans que je le suis. Je suis soulagée, c’est comme si on m’avait retiré un poids". Pour certains, cette libération ravive même l’espoir d’un retour politique.

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Louis, 22 ans, rêve de pouvoir voter à nouveau pour celui qu’il considère comme un homme d'État hors du commun. "Ses idées m'intéressent, l'homme m’intéresse. On ne retrouve plus d'hommes comme lui aujourd’hui. C’est une personne pour qui j'aimerais voter", confie-t-il. Tous ces soutiens attendent désormais le procès en appel de l’ancien chef de l’État, dans l’espoir que les charges retenues contre lui soient abandonnées.

Remis en liberté sous contrôle judiciaire

Sa peine, prononcée en première instance, avait été accompagnée d'un mandat de dépôt avec exécution provisoire, une mesure présentée par le tribunal comme "indispensable pour garantir l'effectivité de la peine au regard de l'importance du trouble à l'ordre public causé par l'infraction". Autrement dit, même si l'ancien président de la République a, dans la foulée, interjeté appel - ce qui le rend à nouveau présumé innocent - il a tout de même été incarcéré pendant près de trois semaines. 

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Ses avocats ont déposé une demande de remise en liberté, estimant que leur client ne remplissait aucun critère pouvant justifier un régime de détention provisoire. Et ont obtenu gain de cause ce lundi. Nicolas Sarkozy a donc été remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente de son procès en appel qui pourrait se tenir en mars 2026.