Même à l'autre bout du monde, Emmanuel Macron n'a pas pu se défaire de l'actualité française, largement marquée par la réforme des retraites. 1:25
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Arthur Delaborde , modifié à
La visite se voulait essentielle pour les relations franco-chinoises et la guerre en Ukraine. Pourtant, en plus d'un bilan plus mitigé, le président n’aura pas passé un seul de ses trois jours en Chine sans être rattrapé par la crise politique et sociale liée à la réforme des retraites.

Malgré les plus de 10.000 kilomètres le séparant de la France, Emmanuel Macron n'a pas eu de répit sur le front des retraites. Ce vendredi, au moment où plusieurs centaines d'étudiants de l'université Sun Yatsen de Canton lui réservait un accueil pour le moins chaleureux, une nouvelle polémique éclatait à Paris, cette fois, sur des soupçons de vives tensions entre le président et sa Première ministre.

 

De multiples polémiques

Matignon comme l’Élysée ont dû immédiatement s’employer à désamorcer la crise naissante. "Ils sont en contact de manière continue. Ils travaillent très bien ensemble" a expliqué un proche conseiller pour tenter de clore le chapitre avant que le président ne quitte la Chine. 

La vieille, depuis Pékin, Emmanuel Macron avait déjà dû gérer la 11e journée de mobilisation contre la réforme des retraites en France. Et dès mercredi, juste après son arrivée sur le sol chinois, Emmanuel Macron s’était employé personnellement à répondre à l’échec des discussions entre Élisabeth Borne et les syndicats.

Une séquence interminable pour le président

Les déplacements du président de la République ne sont donc pas synonymes de parenthèse pour lui dans cette interminable séquence des retraites, et ce, même s’il bénéficie souvent d’une popularité bien supérieure à l'étranger par rapport à celle à l'intérieur de nos frontières, dans le contexte actuel.

Reste à savoir si ce constat sera également applicable à  la visite d’État qu’il effectuera mardi et mercredi aux Pays-Bas