Matignon "ce n'est pas l'enfer", assure Edouard Philippe

Edouard Philippe reconnaît avoir "parfois des coups de pompe", à l'un des postes les plus mouvementés de la République.
Edouard Philippe reconnaît avoir "parfois des coups de pompe", à l'un des postes les plus mouvementés de la République. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Aurélie Herbemont, édité par Romain David
Arrivé à Matignon le 15 mai 2017, Edouard Philippe revient sur sa première année passée à la tête du gouvernement.

Il y a un an, jour pour jour, Edouard Philippe devenait Premier ministre. Une nomination "surprise" pour le maire du Havre issu des rangs Les Républicains, et qui n'avait pas fait la campagne présidentielle au côté d'Emmanuel Macron. Auprès d'Europe 1, le chef du gouvernement a accepté de livrer quelques-unes de ses impressions après cette première année passée à Matignon.

Des décisions difficiles. Comme le prétendent nombre de ses prédécesseurs, Matignon ressemble-t-il à un enfer ? "Ce n'est pas simple, mais ce n'est pas l'enfer", assure Edouard Philippe. Il n'est pas question pour lui de se plaindre, même si les décisions difficiles à prendre et les dossiers chauds sont nombreux : de Notre-Dame-des-Landes à la réforme de la SNCF, en passant par la gronde des élus locaux et le printemps social, le tout sur fond de menaces terroristes.

Une proximité des idées entre Juppé et Macron. Au bout d'un an rue de Varenne, Edouard Philippe reconnaît avoir "parfois des coups de pompe" à ce poste "prenant" et "exaltant". Un poste auquel il n'était pas destiné, puisqu'il avait d'abord soutenu Alain Juppé pour l'élection présidentielle. Pour autant, il se dit à l'aise avec cette situation inédite, car à ses yeux, les idées qu'il défendait avec le maire de Bordeaux et celles du fondateur d'En Marche! sont "très proches". Edouard Philippe assure ainsi être "en plein accord avec tout ce qui est fait depuis un an". Il ne serait d'ailleurs pas opposé à un rythme de reformes encore plus soutenu, du moins si c'était techniquement possible.