Marseille : Benoît Payan confirme sa candidature à la succession de Michèle Rubirola

Benoît Payan
Benoît Payan va succéder à Michèle Rubirola. © CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le premier adjoint à la mairie de Marseille, Benoît Payan, a confirmé mercredi sa candidature à la succession de l'actuelle édile, Michèle Rubirola. Cette dernière a annoncé sa démission mardi pour des raisons de santé, six mois après avoir été élue à la tête de la deuxième ville de France.

Le premier adjoint socialiste de l'actuelle équipe municipale à Marseille, Benoît Payan, a confirmé mercredi dans un message publié sur Facebook être candidat à la succession de la maire Michèle Rubirola, qui a annoncé mardi sa démission

"Concrétiser le projet que nous avons porté ensemble"

"Je me présenterai pour concrétiser le projet que nous avons porté ensemble, celui de faire participer tous les Marseillais, de relever notre ville et d’en finir avec l'incurie de ces dernières années", écrit-il. Il salue également le "courage" de Michèle Rubirola, qui avait succédé à Jean-Claude Gaudin (LR) à la tête de la deuxième ville de France sous les couleurs du Printemps marseillais, une vaste union de la gauche et des écologistes.

Mardi, l'écologiste Michèle Rubirola a annoncé qu'elle quittait ses fonctions de maire, avançant notamment des raisons de santé, et souhaitant que le "binôme" qu'elle formait avec Benoît Payan perdure en s'inversant, et qu'elle devienne donc sa première adjointe quand il lui aura succédé dans le fauteuil de maire. 

"Peu de responsables politiques auraient eu ce courage, de placer la réussite du projet avant leur destin personnel. Son choix est difficile et honnête, je le salue et le respecte. En plaçant Marseille en premier, elle est fidèle aux valeurs que nous défendons, poursuit Benoît Payan dans son message.

Réunion du conseil municipal lundi matin

Chef de file de l'opposition socialiste pendant le dernier mandat de Jean-Claude Gaudin, Benoît Payan n'a pas toujours fait l'unanimité au sein des différentes composantes du Printemps marseillais, et avait laissé la tête de liste de cette union de la gauche à Mme Rubirola quand les négociations achoppaient autour de sa personne. 

"Le Printemps marseillais, c’est un collectif que nous avons construit loin des étiquettes et des postures partisanes, avec l'ensemble de la gauche, des écologistes et des citoyens rassemblés et nous en sommes fiers", écrit-il mercredi sur Facebook. "Notre majorité est belle et plurielle. Elle est à l'image de notre ville, qui sait se réinventer, se recréer. Elle écoute, elle dialogue, elle avance", poursuit-il.

Le conseil municipal qui doit élire le nouveau maire de Marseille se réunira lundi matin. Le Printemps marseillais n'y dispose pas à lui seul de la majorité absolue, et devra compter, comme en juillet lors de l'élection de Michèle Rubirola, sur les voix de l'ex-sénatrice socialiste Samia Ghali, actuellement 2e adjointe au maire, et de ses soutiens pour l'atteindre.