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J.R. , modifié à
La candidate frontiste a réitéré sa volonté de ne plus subventionner les plannings familiaux, parce qu’ils défendent "une certaine conception de la famille". 
INTERVIEW

Invitée mardi soir d’Europe 1, d’i-TELE et de la Provence à l’occasion de l’entre deux-tours des régionales en Paca, Marion Maréchal-Le Pen a confirmé qu’elle refuserait de verser des subventions aux plannings familiaux si elle était élue. "J’ai pris un engagement de campagne clair : je ne subventionnerai pas les associations communautaristes, de préférence étrangère ou politisées. Indéniablement, le planning familial est une association politisée", a réaffirmé la candidate frontiste.  

"Ils défendent une certaine conception de la famille". "Ils défendent une certaine conception de la famille, que ce soit le mariage homosexuel, la PMA pour les couples homosexuels, la théorie du genre ou encore l’accueil des réfugiés. Pour toutes ces raisons là, ce n’est pas sain que le projet de santé qu’ils portent soit accaparé par une idéologie", s’est justifiée la candidate frontiste.

"Exiger la neutralité". "Il n’est pas question de la légalité de la contraception ou de l’avortement, mais d’exiger la neutralité", a précisé Marion Maréchal-Le Pen. "Les plannings familiaux ne fermeront pas, car ils bénéficient d’énormément d'argent public à tous les échelons", a conclu la députée frontiste. Marion Maréchal-Le Pen est arrivée en tête du premier tour en Paca, avec 40,9% des voix, contre 25,1% pour son rival LR, Christian Estrosi