Manuel Valls a fermement condamné les actes de vandalisme, portes et vitres cassées, du siège de la CGT à Montreuil, sur Twitter. "Rien ne peut justifier ces attaques contre les acteurs de la démocratie sociale", écrit le Premier ministre.
Condamnation ferme du vandalisme contre le siège de la CGT. Rien ne peut justifier ces attaques contre les acteurs de la démocratie sociale.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 25 juin 2016
Une enquête ouverte. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, syndicat en tête du mouvement de protestation contre la loi Travail, raconte que des "individus encagoulés avec des sac à dos ont franchi les barrières et ont tapé avec des objets costauds sur des portes et des vitres." Une équipe de police a constaté les faits et ouvert une enquête. "Sur les images de vidéosurveillance, on voit deux individus", précise Philippe Martinez. Les vandales ont été mis en fuite par les vigiles avant de réussir à rentrer à l'intérieur des locaux.
Des faits similaires contre le local de la CFDT. Cet incident intervient deux jours après les dégradations commises au siège de la CFDT, à Paris, dans la nuit de jeudi à vendredi. Une centaine de personnes avaient brisé des vitres et inscrit sur la façade : "C'est fini de trahir."