Malek Boutih (PS) : Macron "a une chance, objectivement"

Le député PS Malek Boutih reconnaît qu'Emmanuel Macron a "une chance" lors de la prochaine présidentielle.
Le député PS Malek Boutih reconnaît qu'Emmanuel Macron a "une chance" lors de la prochaine présidentielle. © PIERRE ANDRIEU / AFP
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Le député PS a soutenu Manuel Valls pendant la primaire du PS et a réaffirmé qu'Emmanuel Macron n'était "pas son candidat". 

Le député PS Malek Boutih, qui a soutenu Manuel Valls pour la primaire organisée par le PS, a estimé jeudi qu'Emmanuel Macron avait "une chance, objectivement", dans la course à l'Élysée, soulignant que "ce n'est pas (s)on candidat".

Macron cristallise une "forme de fantasme politique". "Je crois sincèrement qu'il a une chance, objectivement", a déclaré Malek Boutih sur BFMTV et RMC (à 17'47), excluant un ralliement à sa candidature. "Ce n'est pas mon candidat", a-t-il insisté. "Je crois qu'il a une chance, sincèrement, on le voit bien. Il aurait pu être un épiphénomène. Au-delà de ses qualités, il est en train de cristalliser, dans une période compliquée, une forme de fantasme politique qui se met en mouvement et qui peut aller jusqu'au bout", a estimé le député PS.

Macron "candidat de la crise politique". "Je pense que moins il en dit, plus il monte, et ça va continuer. D'ailleurs, il n'est pas le seul candidat comme ça. Regardez Marine Le Pen (...) Ce sont des candidats de la crise politique, donc ils bénéficient du flou qui les entoure", a affirmé le député de l'Essonne. Malek Boutih a également fustigé la posture antisystème de l'ancien ministre de l'Économie, estimant que "le discours antisystème est un discours destructeur" et que ceux qui le portent "créent de l'affolement dans le pays et nourrissent les franges extrêmes". "Le système, c'est se lever chaque matin, amener ses enfants à l'école, avoir la Sécurité sociale, rentrer à l'hôpital avec une carte Vitale et non pas une carte de crédit, être protégé par des forces de police", a-t-il défendu.