Macron et le "bordel" des GM&S : l'opposition dénonce le "mépris" du président

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Le chef de l'État a critiqué lors de son déplacement en Corrèze l'attitude de certains des manifestants, dont des salariés de GM&S.

"Insupportable", une "insulte" envers les ouvriers... Les réactions de l'opposition s'enchaînent après la sortie d'Emmanuel Macron en Corrèze, mercredi. En déplacement pour lancer la réforme de la formation professionnelle, le chef de l'Etat a évoqué des salariés "qui foutent le bordel (en référence aux manifestations de salariés de GM&S), alors qu’ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas (une entreprise voisine, ndlr), car il y en a qui ont les qualifications pour le faire…" 

"Le 'bordel', c'est lui !" Une petite phrase qui n'a pas manqué de faire réagir l'opposition. A commencer par les élus de la France insoumise. "1 emploi pour 300 chômeurs, 85% des embauches en CDD. 'Chercher du boulot', #Macron ne sait pas ce que c'est. Le '#bordel', c'est lui !", a commenté sur Twitter le député du Nord Adrien Quatennens. Un sentiment similaire chez le député PS Luc Carvounas : "#Macron en #Correze chez #Chirac et #Hollande pour insulter les ouvriers. Le vrai bordel ce sont ses #Ordonnances#PresidentDesRiches."

"Mépris pour les Français." Réactions, aussi, du côté des Républicain. "#Bordel ! décidément #Macron ne manque pas une occasion d'exprimer son #mepris pour les Français aujourd'hui en #Correze#GSM et demain ?", a tweeté la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer, égratignant au passage le nom de l'entreprise GM&S.  

"Insupportable", a aussi tancé sur Twitter l'ex n°2 du Front national, Florian Philippot. "Des salariés se battent pour leur boulot : tout ce que trouve à faire Macron c’est de ressortir son habituel mépris de classe", juge le désormais président des Patriotes. De son côté, le porte-parole de l'Elysée, Bruno Roger-Petit, a réfuté toute séquence méprisante de la part président de la République. "Emmanuel Macron a rappelé que la recherche de solutions en matière d'emploi dépend de la responsabilité de tous les acteurs", a expliqué sur Twitter l'ancien journaliste.