Sébasttien Chenu a largement dénoncé la visite d'Emmanuel Macron en Algérie. 5:28
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Thibault Nadal , modifié à
Invité de Jeanne Baron sur Europe 1 ce dimanche, Sébastien Chenu, le vice-président de l'Assemblée nationale et porte-parole du Rassemblement national, est revenu sur la visite d'Emmanuel Macron en Algérie. Pour le député du Nord, "Emmanuel Macron est allé s'agenouiller devant l'Algérie", notamment sur la question des immigrés algériens.

Emmanuel Macron a clôturé ce samedi soir une visite de trois jours en Algérie. Et le chef de l'État n'est pas reparti les mains vides. Outre la signature d'une déclaration qui "renouvelle leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression" irréversible", Emmanuel Macron - et c'est une information Europe 1 - avec la promesse orale que l'Algérie pourrait bien augmenter ses livraisons de gaz à destination de l'Hexagone à hauteur de 50%. Mais pour Sébastien Chenu, le vice-président de l'Assemblée nationale et député RN du Nord, ce voyage a "été avant tout celui de l'humiliation pour la France".

"Emmanuel Macron est allé s'agenouiller devant l'Algérie"

Le porte-parole du Rassemblement national ne croit en l'état pas du tout en l'accord conclu par Emmanuel Macron qui se base "sur des paroles" et affirme ce dimanche soir sur Europe 1 que le président de la République "s'est engagé à donner davantage de visas et à accueillir d'immigrés algériens. En réalité, Emmanuel Macron est allé s'agenouiller encore une fois devant un pays qui ne reconnaît rien", explique-t-il.

Et quand bien même, les deux pays ont annoncé vouloir entamer "une réflexion pour bâtir des solutions", Sébastien Chenu n'en démord pas et soutient que ce voyage en Algérie "n'a servi à rien, à part simplement ouvrir davantage la porte à une immigration acceptée par Emmanuel Macron" et que la France "n'a rien à gagner de ce voyage, car nous n'aurons même pas de gaz".

La sortie dans les rues d'Oran largement dénoncé

Une autre action a retenu l'attention de Sébastien Chenu : le bain de foule improvisé d'Emmanuel Macron dans les rues d'Oran. "Emmanuel Macron doit défendre les intérêts de la France, mais également l'image de la France quand ils acceptent de se faire insulter à Oran. C'est notre pays qui est insulté et ça, ce n'est pas admissible, quand bien même, on lui promet verbalement du gaz", lance le vice-président de l'Assemblée nationale.