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Macron en Algérie : à Oran, le chef de l'État s'offre un bain de foule improvisé

Jacques Serais, édité par Thibault Nadal . 1 min

Emmanuel Macron a conclu ce samedi sa visite ce samedi de trois jours en Algérie, en signant une déclaration qui "renouvelle leur engagement à inscrire leurs relations dans une dynamique de progression irréversible". Mais avant cela, le chef de l'État s'est offert un bain de foule dans les rues d'Oran qui a été écourté face aux cris de la foule.

Ce bain de foule était totalement improvisé alors qu'il venait de quitter la boutique Disco Maghreb, lieu emblématique de la musique raï algérienne située dans le centre d'Oran . Emmanuel Macron a fait arrêter son cortège puis est sorti de sa voiture pour aller saluer la foule, mais les services de sécurité algériens étaient en panique. Des policiers ont alors encerclé le chef de l'État. "Il y a trop de monde", ont-ils lancé.

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Une ambiance électrique

Dans cette ambiance électrique, Emmanuel Macron sert des premières mains bienveillantes. Mais au bout de quelques secondes à peine, une partie de la foule se met à crier : "One Two Three viva l'Algérie". Certains, même, lancent des insultes au président français.

Parmi eux, cet homme au bras levé et poing fermé, à quelques mètres de la voiture présidentielle. "On est contre la France, parce que La France a fait beaucoup de mal à nous. Nos parents sont morts pour son pays. La France, elle ne veut rien de nous, elle veut prendre, c'est tout. On ne voulait pas de d'Emmanuel Macron ici", a-t-il déclaré.

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"Il a besoin d'aller au contact de la population"

Emmanuel Macron feint d'ignorer l'hostilité ambiante tout en rejoignant rapidement sa voiture. Le bain de foule aura duré quatre petites minutes, mais parut une éternité pour son entourage. "Il a besoin d'aller au contact de la population", justifie un de ses proches. " C'était risqué, mais il a su y mettre fin", poursuit un de ses conseillers, qui lâche tout de même soulagé : "Il a senti le moment où il fallait que ça s'arrête avant que ça ne dégénère".

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