Lutte contre le narcotrafic, exécution des peines courtes... Les ambitions partagées du duo Darmanin-Retailleau
Gérald Darmanin souhaite instaurer un isolement renforcé pour les 100 narcotrafiquants les plus dangereux en prison. Le nouveau ministre de la Justice, nommé il y a une semaine, s'attelle à la question majeure de la lutte contre le narcotrafic. Il se dit prêt à travailler avec le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
Gérald Darmanin veut se montrer sur tous les fronts. Le nouveau garde des Sceaux, qui fait de la lutte contre le narcotrafic, l'une de ses priorités, était aujourd'hui au tribunal judiciaire de Paris. L'occasion de s'expliquer sur les nouvelles mesures à mettre en œuvre pour empêcher tout trafic depuis les prisons.
"La France est capable, malgré les difficultés budgétaires, de pouvoir isoler les quelques dizaines, la centaine de chefs de réseaux, pour donner d'abord un signal extrêmement fort pour montrer le volontarisme de l'État".
" Il faut donc évidemment que nous soyons extrêmement coordonnés avec le ministère de l'Intérieur"
Dès son arrivée place Vendôme, Gérald Darmanin s'est engagé à donner les moyens d'une justice plus ferme, plus rapide, le tout en s'inscrivant sur la même ligne que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau : "Nous connaissons, vous le savez comme d'autres pays, une recrudescence de ce banditisme. Il faut donc évidemment que nous soyons extrêmement coordonnés avec le ministère de l'Intérieur et que nous soyons extrêmement fermes".
Le duo, représentant d'une droite forte au gouvernement, déclare avoir les mêmes ambitions. Pas seulement dans la lutte contre le narcotrafic, mais aussi dans l'exécution des courtes peines ou encore le contrôle de l'immigration irrégulière. Des thématiques que les deux hommes devraient aborder le 3 janvier, à l'occasion d'un déjeuner pour fixer le cap et une feuille de route commune.