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«L'islamophobie franchit un seuil» : Mélenchon s'indigne du Conseil de défense sur les Frères musulmans

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a partagé son indignation après la tenue mercredi d'un conseil de Défense sur un rapport consacré aux Frères musulmans. Pour l'ancien député, "l'islamophobie franchit un seuil" avec cette réunion, qui "accrédite" selon lui "les thèses délirantes de Retailleau et de Le Pen".

"L'islamophobie franchit un seuil", a accusé sur X le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, avec la tenue mercredi d'un Conseil de défense sur un rapport consacré aux Frères musulmans, une réunion à l'Elysée qui "accrédite selon lui les thèses délirantes de Retailleau et de Le Pen".

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"Ça suffit ! Vous allez détruire notre pays. Ce genre de méthodes a déjà été appliqué dans le passé d'abord contre les protestants et les juifs", a ajouté Jean-Luc Mélenchon, affirmant que cela "conduit tout droit à un déchaînement d'inquisitions cruelles contre les personnes et désastreuses pour l'unité du pays".

Des "accusations infondées" pour la Fédération des musulmans de France

Des organisations ont également fait part de leur indignation. Présentée comme "la branche nationale des Frères musulmans en France", la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des "accusations infondées" et mis en garde contre des "amalgames dangereux". "Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d''entrisme'. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain", a-t-elle assuré.

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Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l'islam tombée en disgrâce en 2021, a lui aussi exprimé sa "profonde inquiétude face aux possibles dérives et instrumentalisations des données rendues publiques". Il a notamment critiqué "l'absence de définitions claires des concepts" dans le rapport. Il "entretient une confusion préjudiciable" pour les "citoyens musulmans" qui ont "aujourd'hui le sentiment de ne plus être à l'abri d'une suspicion permanente".