Lettres, pétitions, demandes de libération… Les Français toujours plus mobilisés derrière Nicolas Sarkozy
L’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy sera fixé ce lundi sur sa demande de libération, après 3 semaines d’emprisonnement à la prison de la santé. À l’extérieur, ses soutiens s’organisent et se rassemblent en France et à travers le monde.
Depuis le 17 octobre, date de son incarcération à la prison de la Santé, les marques de soutien affluent sans relâche à l’attention de Nicolas Sarkozy. Chaque jour, le service postal de l’établissement comme celui de son bureau croule sous les lettres, cartes, colis et petits présents envoyés par des Français de tout horizon. Lettres manuscrites, chocolats, livres, dessins d’enfants et même une Bible... Les témoignages de solidarité se comptent par centaines.
Selon l’entourage de l’ancien chef de l’État, ce sont désormais plus de 500 courriers qui parviennent quotidiennement à la prison et à son cabinet parisien. "Nous sommes littéralement submergés", confie un proche collaborateur, décrivant une véritable marée de messages de compassion et d’encouragement.
"Aucune lettre ne restera sans réponse"
Face à cet élan, Nicolas Sarkozy a tenu à réagir. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, il a promis qu'"aucune lettre ne restera sans réponse". L’ancien président, fidèle à son image de battant, a assuré qu’il s’engageait à répondre personnellement à chaque courrier dès sa libération qui pourrait intervenir dès ce lundi.
Un geste symbolique, mais qui traduit selon son entourage sa volonté de rester en contact direct avec les Français. Parallèlement, la mobilisation s’étend sur Internet. Plusieurs pétitions de soutien circulent sur les réseaux sociaux et les plateformes en ligne totalisent déjà plusieurs dizaines de milliers de signatures. Certaines appellent à sa libération immédiate ou à une grâce présidentielle, d’autres dénoncent une décision jugée "injuste" ou "disproportionnée".
Et ce mouvement dépasse désormais les frontières françaises. Le président de la Bulgarie demande lui aussi la libération de Nicolas Sarkozy. Il a rappelé le rôle déterminant de l’ancien président français dans la libération, en 2007, des infirmières bulgares détenues en Libye.
