"Les Jeunes avec Macron" créent un think tank baptisé "la gauche libre"

Le collectif Les jeunes avec Macron revendique 2.900 adhérents, avec une moyenne d'âge de 33 ans.
Le collectif Les jeunes avec Macron revendique 2.900 adhérents, avec une moyenne d'âge de 33 ans. © Capture d'écran
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avec AFP , modifié à
Le collectif, qui revendique 2.900 adhérents, va lancer le 12 mars un think tank pour mettre au point des "propositions" et "peser dans les débats en 2017".

Le collectif Les Jeunes avec Macron, qui revendique 2.900 adhérents, va lancer le 12 mars un think tank appelé "La Gauche libre" pour mettre au point des "propositions" et "peser dans les débats en 2017".

33 ans de moyenne d'âge. Structuré en janvier 2016, "Les jeunes avec Macron" comprend deux tiers de militants dont c'est le premier engagement politique, et ses troupes ont une moyenne d'âge de 33 ans, a expliqué le président du collectif, Pierre Person. "On ne voulait pas rester dans un positionnement passif, on ne voulait pas que la jeunesse serve uniquement de faire-valoir", a justifié cet ancien membre du Parti socialiste, comme les deux autres fondateurs du collectif. Il rappelle "refuser l'étiquette de parti" et plus encore celle de "fan club".

Pas de lien direct avec le ministre. Selon lui d'ailleurs, le collectif n'entretient pas de lien direct avec le ministre de l'Économie, décrit sur le site internet du collectif comme "iconoclaste, avant-gardiste, entreprenant, rénovateur". "La Gauche libre" doit "travailler aux solutions pour permettre à chacun de bénéficier des mêmes chances dès la naissance en mettant fin aux inégalités économiques, sociales et culturelles", affirme le collectif dans un communiqué. Il se dit "attaché à la défense de l'égalité réelle", une idée chère au Premier ministre Manuel Valls qui a créé, lors du dernier remaniement le 11 février, un secrétariat d'État dédié à cette question.

"Schisme idéologique" assumé. Ce nouveau groupe de réflexion "entend peser dans les débats de 2017 et assume le schisme idéologique de la gauche française qui oppose les tenants des mécanismes de rattrapage visant à corriger a posteriori des situations individuelles au promoteurs de l'égalité réelle et de la liberté d'entreprendre". Il sera lancé samedi 12 mars à l'occasion d'une conférence intitulée "inégalités et nouvelles opportunités économiques", à laquelle participeront notamment l'économiste Jean-Marc Daniel et le président du conseil national du Numérique Mounir Mahjoubi.