Législatives : Raphaël Glucksmann souhaite ouvrir l'union de la gauche au groupe Liot

Raphael Glucksmann
L'eurodéputé Raphaël Glucksmann souhaite qu'un rassemblement de la gauche pour les législatives, basé sur les "principes" qu'il a portés aux européennes. © Jean-Christophe MILHET / AFP
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avec AFP // Crédits photo : Jean-Christophe MILHET / AFP
Dans une série de messages sur le réseau social X, le candidat PS/Place publique, arrivé en tête de la gauche aux européennes avec 13,8%, explique qu'il fera "tout pour barrer la route au RN dans la clarté et la fidélité aux principes que nous avons portés pendant les Européennes". 

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann souhaite qu'un rassemblement de la gauche pour les législatives, basé sur les "principes" qu'il a portés aux européennes, puisse "être ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des députés du groupe" indépendant Liot. Dans une série de messages sur le réseau social X, le candidat PS/Place publique, arrivé en tête de la gauche aux européennes avec 13,8%, explique qu'il fera "tout pour barrer la route au RN dans la clarté et la fidélité aux principes que nous avons portés pendant les Européennes". 

 

"Il est irresponsable de refuser de discuter du rassemblement"

"Le rassemblement sur ces bases limpides devra être ouvert à tous ceux qui se reconnaissent dans ce cap, y compris des députés de Liot par exemple", a-t-il ajouté. Liot est un groupe indépendant de 22 députés, centristes, corses, ultramarins et comptant des ex-dissidents PS. Raphaël Glucksmann souligne que "face au RN aux portes du pouvoir, il est irresponsable de refuser de discuter du rassemblement".

"Mais l'union ne peut pas se faire au prix du renoncement aux principes et nous avons posé des points clairs", ajoute-t-il, rappelant avoir posé comme conditions "le soutien à la construction européenne, l'aide militaire à la résistance ukrainienne, la suppression de la réforme des retraites et de l'assurance chômage, l'accélération de la transition écologique, le refus de la brutalisation du débat public".

"Ce ne sont pas des mots", insiste celui qui a constamment dénoncé l'outrance du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne européenne.