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Victor Chabert, édité par Juline Garnier , modifié à
Dans le sud de la France, la guerre est déclarée entre le Rassemblement national et le parti d'Éric Zemmour. À quelques jours du premier tour des élections législatives, Jordan Bardella, président par intérim du RN est en déplacement dans la circonscription du président de Reconquête !. Une visite encombrante pour Éric Zemmour qui n'a pas manqué de réagir en exclusivité sur Europe 1.

Plus la campagne des législatives avance et plus la possibilité d'une alliance entre le Rassemblement national et Reconquête ! s'éloigne. Dans le Var, les deux partis d'extrême droite se tirent la bourre. "Jordan Bardella en tant que président par intérim du Rassemblement national ne trouve qu'une seule chose à faire, c'est de venir me combattre moi dans la circonscription que j'ai choisie alors qu'il pourrait affronter les sortants de la majorité d'Emmanuel Macron", raille Éric Zemmour

Pas de candidat Reconquête ! face à Le Pen, Ciotti et Dupont-Aignan

Un déplacement qui passe mal pour le candidat Reconquête ! aux élections législatives puisqu'il a décidé de ne pas mettre de candidat de son parti face à Marine Le Pen, contre Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan. "Manifestement il y a deux méthodes : ceux qui veulent le rassemblement avec la réconciliation de tous les électorats de droite et ceux qui au contraire veulent tuer toute concurrence", ajoute-t-il.

Pour autant, Éric Zemmour ne ferme pas la porte à une future collaboration, avec le RN comme avec LR. "Je veux le rassemblement de toutes les droites et je suis le seul à vouloir ça. Les Républicains, on sait que maintenant c'est une machine à sélectionner les ministres d'Emmanuel Macron et par ailleurs le Rassemblement national, on sait que c'est une opposition qui refuse de se donner les moyens d'être puissante à l'Assemblée nationale", tacle le président de Reconquête !.

Éric Zemmour reproche au RN de "tuer tous les partis à côté de lui"

Il reproche notamment au parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella de préférer "tuer tous les partis à côté de lui" au lieu de créer un "grand rassemblement, comme sur le modèle de la gauche et le modèle de Jean-Luc Mélenchon".

Pour lui, c'est un choix qu'il faudra assumer si le scrutin donne une nouvelle majorité à Emmanuel Macron.