À cinq jours du premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron tente de reprendre la main. 1:35
  • Copié
Arthur de Laborde, édité par Laura Laplaud
Après des semaines d’une campagne atone pour ces élections législatives, plusieurs sondages laissent penser qu’Emmanuel Macron pourrait ne pas avoir de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Dans la dernière ligne droite, le président de la République tente donc de reprendre la main en multipliant les déplacements.

À cinq jours du premier tour des élections législatives, la majorité présidentielle s'inquiète de la poussée de la gauche sous étiquette Nupes. Les résultats enregistrés chez les Français de l'étranger ont déjà montré une première tendance : si la Macronie est arrivée en tête, les mélenchonistes se sont qualifiés pour le deuxième tour dans dix circonscriptions sur onze. Emmanuel Macron veut donc reprendre la main.

Emmanuel Macron s'engage en faveur de la jeunesse

Le chef de l'État veut mobiliser en allant au contact dans les territoires, après avoir insisté la semaine dernière sur la santé et l'éducation. "Il veut continuer à incarner les priorités de son quinquennat", confie un de ses collaborateurs. Deux déplacements sont donc prévus mercredi et en fin de semaine pour d'abord rappeler son engagement en faveur de la jeunesse.

Mais pour aussi parler de la sécurité du quotidien, en particulier dans la ruralité et dans les zones périurbaines. Le président de la République veut également expliquer sa nouvelle méthode et démontrer que la création d'un "Conseil national de la refondation" qu'il a annoncé ce week-end constitue un réel changement d'époque.

Vers des attaques frontales contre Jean-Luc Mélenchon ?

Les oppositions se moquent de cette idée, mais "elles ne proposent rien pour que les politiques publiques fédèrent le plus grand nombre", tacle un poids lourd macroniste.

Dans cette dernière ligne droite, selon son entourage, Emmanuel Macron devrait également se livrer à de nouvelles attaques frontales contre Jean-Luc Mélenchon. "Il faut que les Français comprennent que sa politique serait autoritaire, dangereuse et mènerait le pays à la banqueroute", insiste un conseiller, qui estime que cette rivalité avec le leader insoumis peut se révéler être un atout pour mobiliser l'électorat.