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Victor Chabert, édité par Solène Leroux
Les pourparlers ont commencé lundi matin entre La France insoumise et le Parti socialiste, et ne sont donc toujours pas terminés au siège du parti de Jean-Luc Mélenchon. Les discussions s'éternisent entre les deux formations de gauche. Ça coince notamment sur la répartition des circonscriptions.

Toujours pas d'accord entre les Insoumis et les socialistes en vue des législatives. Les pourparlers ont commencé lundi matin et ne sont donc toujours pas terminés au siège de la France insoumise. Les discussions s'éternisent entre les deux formations de gauche. Ça coince notamment sur la répartition des circonscriptions. Le Parti socialiste en demande entre 60 et 70, dont une trentaine de gagnables, entre autres dans le Nord, l'Occitanie ou à Paris, les fiefs de Martine Aubry, Carole Delga ou Anne Hidalgo.

De leur côté, les cadres insoumis expliquent que le PS est trop gourmand par rapport à son score du premier tour de l'élection présidentielle. Pour rappel, Anne Hidalgo n'a recueilli que 1,7% des voix exprimées au soir du 10 avril.

Le PS trop exigeant ?

À l'inverse, un accord a été trouvé avec les communistes mardi, après celui avec Europe Écologie-Les Verts lundi. Il a été validé très largement cet après-midi par le conseil national du PCF, avec à la clé 50 circonscriptions, dont 16 gagnables. "C'est une bonne nouvelle de plus que le Parti communiste rejoigne cette nouvelle Union populaire, avec des discussions qui ont commencé il y a maintenant plusieurs semaines et qui se sont terminées ce matin", a détaillé Manuel Bompard au micro d'Europe 1.

Le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon ne cache pas sa satisfaction, mais souhaite encore mieux : "Maintenant, j'espère que dans les prochaines heures, on pourra annoncer l'élargissement de cet accord, pour faire en sorte de pouvoir repartir tous ensemble dans la bataille des élections."

Le suspens reste entier du côté du Parti socialiste. Un suspens qui ne devrait cependant plus durer très longtemps. Plusieurs cadres insoumis ont mis la pression aux socialistes. Pour eux, ce mardi 3 mai, c'est le dernier jour pour arriver à un accord. Le 3 mai, c'est le jour anniversaire de la victoire du Front populaire aux élections législatives de 1936.