Publicité
Publicité

Le chef de file des sénateurs PS enterre son parti et s’inscrit derrière Macron

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min

"J’appelle les socialistes à se rassembler derrière le programme d'Emmanuel Macron et pas derrière un pseudo-programme bricolé à la va-vite en trois jours", a expliqué Didier Guillaume dimanche soir sur Europe 1.

"Le PS d’Epinay à mon sens est mort et n’a plus de place sur l’échiquier politique." Dans la foulée de l'élection d'Emmanuel Macron, Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, a donc appelé dimanche soir toutes les composantes du PS "à se rassembler derrière le programme d’Emmanuel Macron et pas derrière un pseudo programme bricolé à la va-vite en trois jours" dans la perspective des législatives.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Résultat exceptionnel". Quand son secrétaire national décrit un résultat "dont nul ne peut se satisfaire" , Didier Guillaume s'est réjoui au micro d'Europe 1 d'un "résultat exceptionnel. Emmanuel Macron a enfin réussi à casser des clivages qui ne ressemblaient plus à rien dans les partis dits de gouvernement".

Entendu sur europe1 :
Le Parti socialiste n'a plus de ligne politique.

L'élu socialiste dit se retrouver "totalement dans cette majorité présidentielle". Et assure que c'est également le cas d'une majorité de sénateurs, de députés et de ministres socialistes qui "ont voté Macron aux deux tours". "Ce soir, c'est la fin du cynisme", a-t-il ajouté. "Le Parti socialiste n'a plus de ligne politique."

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le résultatEmmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, lors d'un second tour marqué par une forte abstention. Emmanuel Macron a obtenu entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir. Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).

 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité