Publicité
Publicité

Labellisation des médias : «Il y a une tentation totalitaire», estime Gabrielle Cluzel

Europe 1 . 1 min
Labellisation des médias : «Il y a une tentation totalitaire», estime Gabrielle Cluzel
Labellisation des médias : «Il y a une tentation totalitaire», estime Gabrielle Cluzel © Europe 1

Gabrielle Cluzel, chroniqueuse dans "Christine Kelly et vous", alerte sur les dérives possibles du projet de labellisation des médias porté par Emmanuel Macron. Elle dénonce une concentration de pouvoirs qui nourrit "une tentation totalitaire".

Le projet de labellisation des médias, proposé par Emmanuel Macron, suscite des oppositions. Ce lundi 1er décembre 2025, le président a cherché à se défendre via une vidéo publiée sur le compte X de l'Élysée, ciblant notamment Europe 1 et CNews, avant de revenir sur le sujet mardi 2 décembre au matin, dès l’ouverture du Conseil des ministres. Les tensions montent dans l'opposition avec un climat médiatique sous tension en France.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un accès sélectif aux événements politiques

Chroniqueuse dans l'émission Christine Kelly et vous ce mardi 2 décembre, Gabrielle Cluzel dénonce notamment un accès sélectif aux événements politiques et une pression sur la liberté de la presse. Elle revient sur la récente conférence de presse XXL d'Emmanuel Macron à l'Elysée qui a soulevé des questions sur l'accréditation des médias, avec des cas de traitement inégalitaire. 

"Boulevard Voltaire n'avait pas été crédité tandis que Reporterre, média écologique de gauche, a non seulement été accrédité mais il avait le droit de poser une question", fait-elle remarquer.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Elle pointe la suppression de la chaîne C8 sous le règne d'Emmanuel Macron et l'unanimité de la presse nationale en faveur de sa candidature à la dernière élection présidentielle qui, selon elle, soulèvent des inquiétudes quant à la diversité des opinions médiatiques en France. "Il y a une tentation totalitaire", estime Gabrielle Cluzel.