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La prime de Noël bientôt supprimée pour les personnes sans enfants ? «La politique du chèque n'est plus tenable», insiste Maud Bregeon

Europe 1.fr - Mis à jour le . 1 min

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews . Au micro de Sonia Mabrouk, elle revient sur la potentielle baisse de la prime de Noël pour les foyers sans enfants. "La politique du chèque n'est plus tenable", insiste-t-elle.

Les fêtes de fin d'année arrivent à grands pas. L'occasion pour beaucoup d'offrir de beaux cadeaux à leurs proches et leurs enfants. Et pour les ménages les plus précaires, l'État distribue chaque année la prime de Noël aux personnes touchant le RSA ou encore une allocation équivalent retraite (AER). Mais cette dernière pourrait bien être réduite pour les ménages sans enfants. 

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Actuellement, une personne seule pouvant prétendre à cette prime touche 150 euros, et ce montant grimpe à 228 euros pour un couple sans enfants. Mais, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou a annoncé vouloir diviser par deux le budget alloué à cette allocation, en supprimant les versements aux bénéficiaires sans enfants. 

Un recentrage ? 

Interrogée ce mercredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon estime que l'heure est à la réalisation d'économies face au déficit catastrophique du pays. "Je pense qu'on est à un moment, avec un déficit qui est extrêmement important, où la politique du chèque n'est plus tenable. Et donc on a des choix à faire. Cette prime de Noël, on ne la supprime pas complètement, on la réserve à celles et ceux qui en ont le plus besoin, à savoir les familles qui ont des enfants", insiste-t-elle face à Sonia Mabrouk. 

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"J'entends que les parlementaires veulent en discuter, et c'est bien légitime, mais on est à un moment où il faut assumer de faire des choix", poursuit-elle, appelant les élus qui s'opposent à la mesure, à ne pas oublier que "c'est l'argent du contribuable" qui est distribué. "On a une responsabilité parce que le déficit qu'on crée aujourd'hui, ce sont nos enfants qui le paieront demain", conclut-elle.