La porte-parole de LR met en garde Pécresse : "la division, c'est la machine à perdre"

"Il y a un seul patron Républicain, c'est Laurent Wauquiez", a rappelé samedi la porte-parole du parti.
"Il y a un seul patron Républicain, c'est Laurent Wauquiez", a rappelé samedi la porte-parole du parti. © PIERRE VERDY / AFP
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avec AFP
La porte-parole de LR, Laurence Sailliet, a lancé samedi un avertissement direct à Valérie Pécresse, priant celle-ci de "clarifier sa position".

La porte-parole des Républicains Laurence Sailliet a mis en garde samedi les ténors du parti, et en particulier Valérie Pécresse, contre la tentation de bâtir des "chapelles", soulignant que "la division, c'est la machine à perdre".

"Il y a un seul patron". "On peut faire sa rentrée, on peut avoir un club d'idées", a convenu Laurence Sailliet sur CNews, au lendemain de la rentrée de Valérie Pécresse et de son mouvement Libres! à Brive-la-Gaillarde. "Maintenant, il faut le faire dans un esprit de rassemblement, il ne s'agit pas de faire des chapelles et de diviser", a-t-elle ajouté. "Tous les diviseurs sont jugés très sévèrement par les membres de notre famille politique", a-t-elle souligné, "il y a un seul patron Républicain, c'est Laurent Wauquiez".

"Il serait bon que Valérie Pécresse s'explique". Ayant décelé "quelques petites attaques un peu cachées à l'encontre du parti" dans le discours de Valérie Pécresse de vendredi, Laurence Sailliet a enfin estimé qui"il serait bon que Valérie Pécresse s'explique et clarifie un peu sa position".

Pécresse et Wauquiez s'attaquent sans se nommer. Devant environ 300 personnes, dont une trentaine de parlementaires, Valérie Pécresse avait attaqué Emmanuel Macron et s'était posée en garante du rassemblement de la droite. La présidente de la région Île-de-France avait notamment dénoncé la "tentation d'exercice solitaire du pouvoir" d'Emmanuel Macron, auquel elle disait vouloir opposer une "alternance populaire et non populiste", dans une rare allusion à Laurent Wauquiez.

Ce dernier, qui fait sa rentrée dimanche en Haute-Loire, a répliqué dans Le Figaro en pointant "une évolution du discours de ceux qui avaient pour Macron le regard de Chimène. Aujourd'hui, ils durcissent le ton pour s'adapter à la courbe des sondages". "Comme beaucoup, j'aurais pu créer ma petite écurie au moment de la débâcle électorale de 2017. J'ai fait le choix de consacrer mon énergie au collectif et à la reconstruction de notre famille politique", a également lancé Laurent Wauquiez.