«La guerre contre le narcotrafic n'est pas perdue puisqu'elle n'est pas menée» regrette Jordan Bardella
Invité de Punchline ce mardi, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, est revenu sur l'actualité autour du narcotrafic, marquée notamment par l'assassinat du frère d'Amine Kessaci à Marseille. Ce dernier a dit regretter un trop grand laxisme du pouvoir en place sur l'aspect sécuritaire.
"Le combat contre le trafic de drogue est un combat existentiel", a clamé Jordan Bardella ce mardi soir dans Punchline, sur Europe 1/Cnews. Au micro de Laurence Ferrari, le président du Rassemblement national a notamment affirmé regretter un "abandon" du pouvoir sur cette problématique, contraignant selon lui les policiers à devoir "vider l'océan avec une cuillère".
L'Italie comme modèle
"Elle (la lutte contre le narcotrafic, NDLR) n'est pas perdue puisqu'elle n'est pas menée", a ajouté ce dernier, proposant ensuite plusieurs pistes pour endiguer le phénomène. Parmi elles, la reprise en main des frontières nationales, des partenariats avec les pays de départ de ces substances ou l'instauration de peines minimales dans le droit français.
"Il faut s'inspirer de ce qui a été fait notamment en Italie dans la lutte contre les mafias, et de ce point de vue-là, c'est un changement de culture qu'il faut à l'égard de la délinquance et de la criminalité", a-t-il encore dit, rappelant également l'importance de protéger les forces de l'ordre, par exemple avec la mise en place d'"une présomption de légitime défense".