Nicolas Dupont-Aignan. 1:30
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Anaïs Huet , modifié à
POLITIQUE - Invité du Club de la Presse vendredi, le président de Debout la France a justifié la méfiance des Français à l'égard des politiques.
INTERVIEW

Près d'une semaine après le second tour des régionales, Nicolas Dupont-Aignan, candidat en Ile-de-France, a témoigné de l'hostilité des Français à l'égard des politiques dans Le Club de la Presse, vendredi. "Oh oui, j'ai senti l'hostilité. Peut-être moins que les autres car les gens me voient différemment, dans la mesure où j'ai rompu avec ce système politique". S'il a confié n'avoir "jamais vu un tel climat" de défiance, le président de Debout la France l'a jugé "compréhensible". "Les gouvernements ne servent à rien", a-t-il lâché, martelant sa différence avec le reste de la classe politique. "Il faut rendre à la France son indépendance. Tant qu’on ne changera pas de cap, les Français nous prendront pour des moins-que-rien".

"Faire de la politique autrement". Pour Nicolas Dupont-Aignan, le choix de Xavier Bertrand (élu à la tête de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie grâce notamment au report des voix de gauche) de se défaire de ses autres mandats, n'est que "du gadget". "A chaque échec politique, j’entends que l'on va faire de la politique autrement", a-t-il souligné, avant de s'adonner à une petite leçon d'histoire politique (voir la vidéo ci-dessous). "Nos concitoyens ont voté sept fois depuis 1995, il n’y a eu aucune inflexion. La France est en pilotage automatique".