Gabriel Attal 5:09
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Solène Leroux , modifié à
Interrogé sur le programme économique de Jean-Luc et Marine Le Pen, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a affirmé ne pas croire "une seule seconde que leur politique, si elle était appliquée, permettrait de créer des emplois". Il était l'invité de Sonia Mabrouk mardi matin.

Le pouvoir d'achat est l'une des préoccupations principales des Français pour la présidentielle. L'une des candidates, Marine Le Pen, en a fait un des thèmes de prédilection de sa campagne. "Je ne vois pas ce qui, dans le programme de Marine Le Pen, permettrait de créer davantage d'emplois et de travail pour les Français", a opposé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité de Sonia Mabrouk dans Europe Matin. "Je crois que la première garantie du pouvoir d'achat, c'est le travail et l'emploi", a-t-il ailleurs assuré. Or, Gabriel Attal "constate qu'il y a une ligne [dans le programme de la candidate du RN] qui engendrerait une destruction d'attractivité pour notre pays".

Interrogé sur le programme économique de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, et plus particulièrement envers le pouvoir d'achat, le porte-parole a affirmé ne pas croire "une seule seconde que leur politique, si elle était appliquée, permettrait de créer des emplois". "Je pense au contraire que s'attaquer aux entreprises, à l'attractivité de notre pays reviendrait à détruire des emplois, ce qui ne serait pas bon pour le pouvoir d'achat des Français", a-t-il taclé.

"Dans RSA, le A, c'est pour activité"

Gabriel Attal a ensuite détaillé plusieurs mesures du programme d'Emmanuel Macron. Selon Gabriel Attal, le président-candidat souhaite "augmenter la rémunération de ceux qui travaillent avec les plus bas salaires en les soutenant dans leur pouvoir d'achat, avec des dispositifs qui sont financés par l'État".

Des dispositifs spécifiques tels qu'un RSA remanié d'après la majorité présidentielle. Le porte-parole est revenu sur la proposition d'Emmanuel Macron d'une réforme du RSA avec "15 à 20 heures d'activité" hebdomadaire : "Dans RSA, le A, c'est pour activité", a rappelé Gabriel Attal. "L'objectif de ce filet de sécurité est de permettre à des Français de retrouver le chemin de l'emploi", a-t-il poursuivi. Les activités évoquées pourront être "une mise en situation professionnelle dans une entreprise ou dans un établissement public", ou encore un "engagement au service de l'intérêt général".