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«J'ai beaucoup aimé cette maison» : l'émotion de Bruno Retailleau à son départ du ministère de l'Intérieur

Alexandre Chauveau, édité par Gauthier Delomez . 1 min
Europe 1

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Clélie Mathias

Non-reconduit à l'Intérieur dans le nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, Bruno Retailleau a cédé sa place ce lundi à Laurent Nuñez. Malgré l'absence de passation de pouvoir formelle, l'ancien locataire de la place Beauvau a tenu à s'adresser à ses équipes et à faire passer quelques messages.

En l'absence de passation de pouvoir formelle, comme exigée par le Premier ministre Sébastien Lecornu, le désormais ex-ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a malgré tout tenu à s'adresser à ses équipes avant de céder sa place à Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, au lendemain de la nomination du nouveau gouvernement.

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Le patron des Républicains a prononcé un discours d'adieux aux policiers et gendarmes qu'il a dirigé pendant un an. "Le plus grand honneur de toute ma vie", a-t-il déclaré, ému, face à ce qu'il appelle "la grande famille du ministère de l'Intérieur". "J'ai beaucoup aimé cette maison, la droiture qui la tient, le courage qui l'habite, les hommes et les femmes qui la servent", a-t-il assuré.

Bruno Retailleau entretient le flou sur son avenir

Dans cette prise de parole, Bruno Retailleau a défendu le bilan de ses 12 mois place Beauvau, malgré une Assemblée nationale sans majorité et un gouvernement qui ne partageait pas toutes ses visions. Il se félicite ainsi du vote de la loi contre le narcotrafic mais aussi de l'augmentation des expulsions et de la baisse des régularisations.

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Le désormais ex-ministre de l'Intérieur s'est surtout dit fier d'avoir établi "le sens des mots" lorsqu'il a affirmé que l'immigration n'était pas une chance pour la France par exemple, ou que l'État de droit n'était pas intangible. Bruno Retailleau quitte donc la place Beauvau, mais promet de continuer à défendre ses idées.

"J'ai décidé il y a un peu plus de 12 mois d'entrer au gouvernement. Je l'ai fait pour servir mon pays, je l'ai fait librement. Aujourd'hui, c'est tout aussi librement que je quitte notre ministère. Mais je continuerai à servir notre pays, notre nation, notre peuple tout aussi librement, mais autrement", a-t-il poursuivi. Une manière d'entretenir le flou sur son avenir, lui à qui certains prédisent un destin présidentiel mais qui a déjà fort à faire aujourd'hui comme patron des Républicains.