1:40
  • Copié
Alexis Delafontaine / Crédits photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à
Emmanuel Macron rendra mercredi un hommage national aux 42 victimes françaises qui ont perdu la vie lors de l'attaque du Hamas contre Israël. Le chef de l'État envisage aussi un deuxième temps mémoriel pour rendre hommage aux victimes françaises de Gaza. Une opération communication qui souligne la difficulté du président à se positionner sur le conflit.

Le 7 octobre dernier, plus de 1.160 personnes perdaient la vie dans l'attaque terroriste du Hamas contre Israël. Parmi eux, 42 ressortissants français. Quatre mois plus tard jour pour jour, ce mercredi 7 février, Emmanuel Macron rendra un hommage national aux victimes françaises de cette attaque, lors d'une cérémonie qui aura lieu aux Invalides à Paris.

Le chef de l'État envisage aussi un deuxième "temps mémoriel" pour rendre également hommage aux victimes françaises de Gaza. Une opération communication qui souligne la difficulté d'Emmanuel Macron de se positionner sur le conflit.

Une proposition soutenue par LFI

C'est le retour du "en même temps". La présidence française assume, "nous devons la même émotion et la même dignité aux victimes françaises des bombardements à Gaza". Pour autant, l'Élysée ne précise pas encore la date ou les modalités de cet hommage.

Sans surprise, La France insoumise (LFI) soutient la proposition du chef de l'État, comme le justifie la députée Aurélie Trouvé. "Nous saluons cette décision. Il y avait une lettre de notre présidente de groupe parlementaire, Mathilde Panot, pour demander qu'on puisse rendre hommage à la fois aux victimes franco-israéliennes et aux victimes franco-palestiniennes parce que chaque vie compte. Nous saluons donc cette décision d'avoir un hommage également aux victimes de la guerre au Proche-Orient, à Gaza", témoigne-t-elle au micro d'Europe 1.

"C'est honteux. Ce serait une honte pour la France qui céderait aux lois du Hamas", répond Ange Kalderon, président de l'association "7 Octobre 2023 - Vies brisées". La provocation de trop, donc, pour les familles des victimes qui n'ont toujours pas digéré la présence de La France insoumise à l'hommage national mercredi.